L'heure du bilan - Histoires de Sexe

L'heure du bilan

... j’ignore comment me comporter en tant qu’amant(e) homo, faisant office de femelle, dans le quotidien. J’avoue qu’au lit c’est en fait plus facile !

Le mercredi, cinquième jour : je suis encore vaporeux de sommeil, allongé sur le côté. Je suis sorti de ma léthargie… des doigts me fouillent l’anus activement. Je jette un œil par-dessus mon épaule, j’aperçois l’animal, il me sourit.

Inutile de le questionner sur ses intentions… Une main en éclaireuse et rapidement je découvre son braquemart turgescent. Le gland transpire la débauche de ses fantasmes nocturnes.

Ses doigts se font pénétrants. Ils s’introduisent sans effort ; de concert ils domptent mes sphincters cherchant à les assouplir, les dilater, en douceur et volupté.

Quelques minutes pour domestiquer mes fortifications et mon anus est libéré et se voit tutoyé par un gland conquérant à l’excitation explicite. Le contact est doux, mais bref. La hampe bien en main il me pénètre calmement avec détermination. J’offre peu de résistance.

Je sens chaque parcelle de ma chair s’ouvrir, se dilater, pour accueillir l’offensive de cet énorme pieu bandé. L’invasion est de plus en plus aisée, sans douleur… juste la sensation d’une dilatation importante. Il poursuit sa perforation, soulève ma cuisse, poursuit sa lente pénétration, sa majestueuse queue est entièrement en moi, en butée.

— Aiiiieeee…

Douleur stridente, mais passagère, suffisante tout de même pour troubler mon excitation. Il me caresse avec délicatesse ...

... le pubis et ma vergette. Calmement il extirpe ses vingt centimètres de mon conduit sodomite. Il ressort complètement et me les enfile de nouveau en totalité. La seconde suivante, la pénétration est tranquille et il s’enchaîne les va-et-vient sur un tempo puissant assez lent.

— Lana, suis ma queue vient la chercher, bouge en rythme avec moi.

Il me demande de m’enculer moi-même ! J’essaie de me synchroniser, ça me demande plusieurs essais. Plusieurs fois je l’éjecte de mon anus largement ouvert… les bruits d’éjection ne sont pas très érotiques et même plutôt sordides.

Voilà, nous y sommes parvenus : je vais au-devant de sa queue lors de sa pénétration, il recule, j’attends… Le rythme assimilé, le tempo s’accélère et de nouvelles sensations inconnues m’envahissent. C’est intense, ça augmente avec la cadence de ses coups de dard ; je bande comme un fou, pardon comme une folle… J’émets d’infimes gémissements pointus… je lui crie :

— Plus vite, plus vite… Oooui…

Que de nouveautés… j’exprime mon envie ! La seconde suivante son pieu accélère vivement. Plus question de le suivre, j’encaisse les coups en massant mon petit gland frénétiquement… J’entends ses râles annonciateurs, mon excitation culmine comme jamais, ma jouissance est toute proche. C’est le moment que choisit Philippe pour se libérer. Il grogne comme d’habitude « Aaarrrh je jouis », m’entraînant avec lui dans un orgasme fulgurant, une jouissance jamais atteinte, pour moi.

Nos corps moites, enchevêtrés, ...