L'heure du bilan - Histoires de Sexe

L'heure du bilan

Précédemment :

Alan-Lana a cédé à Philippe. Il a consommé le plaisir sodomite. Les jours passent ; sa dépravation lubrique s’intensifie ; il-elle y prend goût. Le plaisir en filigrane, la semaine passe… il est temps d’en faire l’analyse…

(Voir : «Le Naïf, Alan », «Philippe, le rêve » et «Du rêve à la réalité »)

Samedi soir, huitième jour : bientôt minuit, la semaine s’achève. Demain départ pour Rueil en fin de matinée. Philippe s’est endormi dans le canapé, ses exploits lubriques de cette semaine et le whisky ont eu raison de lui, au moins pour le moment. Je profite de cette trêve pour un petit bilan introspectif.

Quel cataclysmique : mon esprit, mon comportement, ma sexualité ont pris un virage à 180 degrés. À peine vingt-quatre heures ont suffi à me révéler ma véritable identité sexuelle enfouie jusqu’alors : bisexuel. Je n’aime pas cet adjectif. Je préfère transgenre, option femelle, et tout cela n’est qu’une étiquette… rien de plus.

Aucun signe avant-coureur. Si, peut être… mon physique androgyne. J’ai vécu mon adolescence en hétéro convaincu : les filles m’attiraient, je fantasmais sur elles, je me masturbais en pensant à elles… C’était le cas il y a moins d’une semaine encore !

Jamais de jeu sexuel avec un garçon, jamais un homme ne m’a attiré, excité sexuellement, pas plus Philippe… oui… je suis sensible à son charisme, sa verve, sa stature, il exerce une sorte de fascination, juste l’admiration pour mon vieil ami… Mais me voilà troublé, ému, ...

... devant son sexe en érection, au point d’en être excité. Je lui fais une fellation, à lui mon vieil ami, je bois son foutre…

Jour de honte, d’humiliation, de haine pour celui que j’admirais. Il a révélé ma vraie nature insoupçonnée jusqu’à ce jour. Elle lui plaît, il me désire et veut me posséder sexuellement. Dans unflash-back je revis chacune de ces journées…

Samedi et dimanche, premier et deuxième jours : vous connaissez déjà en détail les aventures de mes premières heures de vacances avec Philippe. Certes se sont deux journées fondatrices, mais je n’ajouterai rien de plus, vous en savez déjà beaucoup trop.

Lundi, troisième jour : notre réveil de concert est immédiatement sexuel. Sans doute nos érections matinales… enfin, surtout la sienne. Un sourire concupiscent aux coins des lèvres :

— Lana, suce-moi, soit gentille.

Pas de bonjour ! l’ordre est suivi d’un petit baiser furtif et d’une caresse tout aussi furtive sur ma petite zigounette érigée !

Quelques secondes pour interpréter la demande… le brouillard du réveil… et avec légèreté, je réponds à ce prénom et j’embouche le membre viril de mon amant ! C’est bien comme cela que je dois le désigner non ?

Après cette gâterie matinale, petit-déj. Le mâle me propose un footing. Il me veut en forme et musclé, musclée… Oh pardon, sans doute le manque d’habitude. Un quart d’heure plus tard nous voilà de retour, dégoulinants de sueur. Direction la douche collective. Je ne fais rien ; il s’occupe de ma toilette ...