Adieu, confession, punition (2) - Histoires de Sexe

Adieu, confession, punition (2)

... alors pas maintenant, car désolé, toi et moi ne sommes pas suffisamment intimes.

En revanche, tu as allumé une petite étincelle. Je vais le dire froidement : je suis joueuse. Je suis une cérébrale. Je ne sais pas si je suis assez intelligente pour mériter le mot « intellectuelle », mais le principal ressort de mon plaisir est dans ma tête. Tu veux des réponses cash ? Je ne jouis qu’avec mon cerveau. Il m’arrive d’avoir des orgasmes à partir de ce charmant gadget qu’on nomme clitoris, mais je n’y parviens que si j’ai d’abord savouré la situation dans ma tête. Et là je peux être très érotomane.

C’est là que se tient peut-être ta petite part de chance, cher Thomas… Ce sera à toi d’en décider. Mais en connaissance de cause. Car tu t’es mis en danger. Je pense que tu le savais. Tu vas donc devoir décider de la façon dont tu vas le subir, ce danger.

Peut-on appeler cela « chantage » ? À toi de voir. Le mot ne me dérange pas. Je vais te proposer un marché. Il sera scellé entre nous par contrat, si tu l’acceptes…

Si tu le refuses, je pourrais, oui, transférer ton email audacieux à une dizaine de contacts que nous avons en commun. Ça ne t’emmènerait pas probablement pas jusqu’au tribunal, mais te collerait une honte dont tu te souviendrais, cher ex-collègue intrusif ! Et tu pourrais toujours évoquer ce chantage entre nous, auquel tu aurais eu le courage de ne pas céder. Mais ce mail est anonyme. Tu as donc fort bien pu te l’adresser depuis une adresse inventée. Tu ne ...

... ferais alors qu’ajouter la mythomanie à la liste de tes perversités. D’ailleurs mon adresse IP ne serait pas détectée, je t’ai écrit depuis un ordi public, ça existe encore…

Donc, voilà si tu refusais mon offre, à quoi tu t’exposerais. Ou pas. Cela dépendrait de mon envie du moment.

Mais puisque tu as vraiment envie d’entrer pour de vrai dans ma sphère intime, alors oui, je suis prête à un jeu sexuel avec toi, Thomas. Un jeu à mes conditions. Tu te demandais si j’étais du genre « commandante » ? C’est très mignon, ce mot. Il m’a amusée, tu vois je l’ai même pris comme pseudo pour ce mail.

Si tu acceptes, je m’engage à ne rien dire à propos de ton courrier, et à ne le transmettre à personne. De ton côté tu acceptes de n’avoir avec moi aucune relation sexuelle impliquant ton pénis avec moi : tu ne me baiseras pas, et pas plus par le petit trou que par ma jolie fente. Je ne te sucerai pas. Tu n’auras que le droit de tripoter ton macaroni qu’en récompense de ton obéissance, et si j’ai été satisfaite de tes services.

Rassure-toi, il ne sera pas question d’argent ou de corruption entre nous. Je ne suis pas vénale. Et s’il te venait à l’idée de m’imaginer comme telle, tu pourras verser une obole à une association caritative de ton choix, en petit micheton généreux.

Quels seront mes caprices ? Tu le verras le jour où tu seras convoqué chez moi. Tu devras puisque tu as évoqué mon physique, et mes atours (bottes, collants, et lingeries telles que tu les imagines), être ...