Le prisonnier à la ferme. Un français, une allemande et ses jumelles. (4)
Datte: 05/06/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: mlkjhg39, Source: Xstory
... ton mari.
Elle s’avance encore plus près et, sans hésitation, il la prend par ses bras. Elle est en pleurs, lui place un doigt sur les lèvres qu’il embrasse doucement.
— Est-ce que tu ne préférerais pas m’avoir toute à toi, Gabriel ? souffle-t-elle.
Il murmure, tout aussi doucement.
— Si, j’aimerais mieux, si je pouvais vous avoir, Gertrude, mais je ne peux pas, nous ne pouvons pas. Dans quelques semaines, si tout se passe bien, j’aurai quitté ce pays et il est impossible que tu viennes avec moi, pas plus que je reste ici... Je ne te reverrai sûrement jamais, mais jamais je ne t’oublierai. De toute façon, nous serons obligés de nous dire adieu bientôt.
Elle appuie sa tête contre l’épaule du français.
— Ah, Gabriel, tu es venu dans ma vie par pur hasard. Mais moi non plus, je ne t’oublierai jamais.
— Alors, ne permets pas que ce souvenir te prive de bonheur. Accepte ton mari s’il revient indemne, rends-le heureux et laisse-le te rendre heureuse. Et rien ne t’empêche de m’écrire à l’adresse que je t’ai donnée.
Je te le promets, Gabriel. Et tu me répondras ?
— Certainement, Gertrude.
Quelques jours plus tard :
Un silence tombe et, à contrecœur, ils se séparent. Elle reste debout au milieu de la pièce et, quand il arrive sur le seuil et se retourne, elle est toujours là, avec un petit sourire. Les lèvres de Gabriel forment le mot adieu. Et comme cet adieu est muet-, car il n’aurait pas pu parler-, il ajoute: mon amour.
Et les lèvres de ...
... Gertrude remuent aussi de la même façon : Adieu, mon tendre amour.
Il fait alors demi-tour et sort, sachant qu’il ne la reverrait plus jamais sous une forme tangible, qu’il ne la toucherait plus jamais.
Peu après, Gabriel est récupéré par les Américains, et après un long périple, retrouve enfin son foyer, sa femme et l’enfant qu’il tient dans ses bras pour la première fois de sa vie.
Pendant de nombreuses années, ils tiennent leur promesse et s’écrivent. Gertrude lui envoie des photos de ses filles qui ont pu récupérer leurs enfants après le scandale des « Lebensborn ». Deux garçons aux cheveux noirs comme ceux de leur père.
Les années ont passé. Gabriel tient avec sa femme et son fils un camping où les Néerlandais et les Allemands dominent. D’ailleurs, il vient de recevoir une réservation pour un grand emplacement.
Deux couples avec un ado chacun. Le fils de Gabriel les accueille et les conduit à leur emplacement.
Il est intrigué, car les deux femmes se ressemblent et les adolescents de son âge, malgré des parents aux cheveux blonds, ont tous les deux une tignasse noire et un air de ressemblance.
Le soir, dans la conversation avec Gabriel, il évoque ces derniers arrivés et la demande que les deux femmes lui ont faite, elles veulent voir son père...
Le lendemain, Gabriel fait le tour de son camping et s’arrête devant les caravanes des Allemands. Sous un auvent sont attablées les deux familles au grand complet. Le visage des deux femmes le frappe. Une bouffée ...