1. Le Vainqueur Confisque Tout


    Datte: 04/06/2023, Catégories: Épouses affectueuses, Auteur: byRainett, Source: Literotica

    ... perdions la maison à ce rythme-là!
    
    «Travaille plus dur, Léonard, et tu y arriveras!» lui ai-je suggéré.
    
    Ce soir-là, William m'a sortie. Il m'a emmenée dîner. Pour avoir si bien géré Léonard. Le remettre dans le droit chemin. J'ai accepté, bien sûr. Pourquoi me priver d'un bonus? L'entreprise s'améliorait quotidiennement. William était impassible, il était froid, et totalement impitoyable. William a obtenu ce qu'il voulait, et il était tout à fait prêt à me récompenser.
    
    C'était une soirée tellement grisante, sensuelle. Je n'avais jamais eu un cavalier aussi beau en costume. Il m'a fait danser, m'a parlé de lui, de moi, et de lui et moi. J'avais fait des efforts de toilette pour lui faire honneur. Et pour lui plaire.
    
    Je le brossais dans le sens du poil, en lui faisant un regard de biche. Il a ri, disant que certaines choses n'étaient que de l'instinct, pas de la stratégie, qu'il croyait aux gagnants, que j'avais clairement la discipline et l'âme qu'il fallait.
    
    Je rougissais : «Oui, je suis ravie, et impressionnée, par votre compréhension de l'ego de vos employés. Vous aviez perçu que Léonard serait plus docile avec moi, plutôt qu'avec vous.»
    
    «Léonard se soumettra toujours face à vous, il sait que vous aurez toujours l'ascendant sur lui» Il s'est incliné devant moi pour me baiser le dos de la main. C'était un geste si charmant, si désinvolte mais si séduisant.
    
    J'ai rougi. Il connaissait si bien mon couple, et l'emprise que j'avais sur Léonard.
    
    «Et vous ...
    ... aimez le dominer ... imposer votre façon de penser ... pour son propre bien ...?»
    
    «Oui» ai-je admis.
    
    En admettant cela, j'ai compris quelque chose. Une certitude monstrueuse et cruelle. Je voulais William. Je voulais qu'il me prenne et qu'il me baise. Mon esprit me soufflait :
    
    «Tu as besoin d'amour. Léonard n'est plus assez bon pour toi, laisse William prendre le dessus. Abandonne-toi à tes mauvaises pensées. Ton corps a besoin d'exulter, Léonard est toujours absent. William est jeune, beau et vigoureux. Tu as besoin d'un amant. William est l'homme qu'il te faut.»
    
    Ce soir-là, lorsque William m'a reconduite à ma porte, j'ai chuchoté, tremblante : «Veux-tu entrer?»
    
    Il a souri. Son regard noisette, si profond, si sérieux, a capturé le mien. Il m'a prise dans ses bras, mon pouls battait la chamade. J'ai levé mon visage vers lui, ses lèvres ont effleuré les miennes.
    
    Il m'a parlé, et sa voix était si grave, si basse, résonnait en moi :
    
    «Léonard comprendra, je lui expliquerai gentiment, que nous nous aimons. Je lui dirai que je te baise, qu'il accepte ton autorité, que tu es trop élégante pour le jeter dehors comme un malpropre. Il devra se tenir à sa place, te respecter, mais aux yeux de tous il conservera sa dignité et sa place dans la société.»
    
    C'était une évaluation si étonnamment franche, si froide et si lucide. Je le fixais avec de grands yeux :
    
    «Tu lui diras que ...?»
    
    «Oui» confirma-t-il fermement «Tu ne dois pas te cacher, et tricher. Tu mérites ...
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