1. Le cobra macassar


    Datte: 03/06/2023, Catégories: h, fh, fplusag, extracon, fsoumise, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation Oral coupfoudr, extraconj, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... l’autodérision maintenant ! ».
    
    Quelques instants plus tard, il avait requis son aide :
    
    — Carou, t’aurais pas une serviette ? J’ai de l’eau qui coule le long de mon bras !
    
    Trop heureuse, Caroline s’était exécutée avec empressement. Avec une de ces nouvelles serviettes éponges très fines, mais néanmoins très absorbantes, elle avait épongé le bras, mais aussi les épaules, puis le torse où perlait une fine sueur. Le nez à quelques centimètres de cette poitrine totalement imberbe, elle s’était trouvée subjuguée par la fine musculature du jeune homme, et les mouvements de sa main, d’abord rapides, s’étaient ralentis, arrondis. Il faisait chaud, c’est vrai, dans la pièce, mais pour Carou, la température avait grimpé en flèche. Sentir les muscles rouler sous ses doigts à travers la fine serviette tenait du ravissement autant que du supplice. Elle entendait la voix de la raison qui la sommait de cesser ces gestes par trop lascifs, mais cette voix était largement assourdie par celle d’un diablotin lubrique qui la poussait à continuer, à descendre vers le ventre barré par de magnifiques tablettes de chocolat.
    
    Quasi hypnotisée, elle n’avait même pas remarqué que Bryan avait arrêté son travail, qu’il avait rejeté la tête en arrière et fermé les yeux. Immobile, il dégustait les arpèges de doigts légers qui pianotaient sur son ventre, appréciait les caresses circulaires. Caroline était aux anges, ou peut-être plus sûrement aux portes de l’enfer, un enfer délicieux dont les feux ...
    ... infernaux n’étaient pourtant en rien comparables à l’incendie qui désormais ravageait le delta de ses cuisses. « Je vous demande de vous arrêter » criait son ange gardien, mais ce triste rabat-joie ne pouvait plus parer les enivrantes piques assassines que le démon décochait en rafales au creux de son sexe incendié.
    
    Lorsque la main de Caroline était encore descendue vers le bas-ventre, frisant et repoussant même légèrement l’élastique du short, Bryan s’était brusquement reculé et avait couru s’affaler sur un des fauteuils du salon.
    
    D’une voix un peu caverneuse ou pour le moins éraillée, le jeune homme avait lâché :
    
    — Je… je vais faire… une petite pause si tu veux bien Caroline.
    
    Qu’il l’appelle Caroline prouvait qu’il était terriblement troublé et la jeune femme réalisa la situation. Sortant de son rêve éveillé, elle bredouilla à son tour :
    
    — Je… je suis désolée… Excuse-moi…
    
    Elle avait vu Bryan presque recroquevillé sur le drap blanc couvrant le fauteuil, ses deux mains accrochées à ses genoux serrés, les coudes plantés sur ses cuisses. Le buste penché vers l’avant, le jeune homme tentait effectivement de masquer l’insolente preuve des effets du traitement qu’il venait de subir. Caroline avait filé dare-dare dans sa cuisine, s’était passé de l’eau froide sur le visage pour éteindre le feu de ses joues. Ses mains avaient filé vers son entrejambe, pressant, à s’en faire mal, son sexe irradié. Manœuvre illusoire, vaine tentative visant à contraindre les lèvres ...
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