Le cobra macassar
Datte: 03/06/2023,
Catégories:
h,
fh,
fplusag,
extracon,
fsoumise,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
Oral
coupfoudr,
extraconj,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... l’inventaire des outils disponibles, et que je te dresse la liste de tout ce qu’il faut acheter…
— Voilà, avait-il dit, un peu p’tit tour au Brico du coin et l’on peut attaquer demain soir si tu veux. À quelle heure on se retrouve ?
Prise à son propre jeu, un peu étourdie par la tournure des événements, Caroline réussit néanmoins à bredouiller un rendez-vous :
— Je… je serai là vers dix-sept heures trente.
— Parfait, je serai là aussi, Carou.
Carou est le petit nom par lequel il la nomme depuis ses douze ans, depuis qu’elle lui a dit un jour, « Arrête avec tesMadame, appelle-moi Caroline ».
— Non, avait-il rétorqué, ce sera Carou !
Comme elle l’avait regardé d’un air surpris et interrogateur, il avait expliqué :
— Parce que tu es blonde avec plein de taches de rousseur. Carou, avait-il insisté avec fermeté.
Eh bien, ce jeudi soir, Carou est un peu à l’ouest. Heureuse, bien entendu, de l’aide qu’il va lui apporter, mais surtout de sa présence près d’elle dès le lendemain et peut-être même tout le week-end. Excitée aussi, rêvant à mille folies possibles. Et dubitative. Et effrayée : dans la promiscuité prolongée des travaux en duo, saura-t-elle garder ses distances, calmer ses sens et ne pas exposer l’irrésistible attirance qui la ronge ?
Et surtout, Caroline est bien embêtée : « non, mais quelle idée ? Des travaux ! Alors que tu as deux mains gauches, ma fille ! »
oooOOOooo
Ce vendredi soir, les choses allaient bon train. Le grand tapis ...
... persan avait été exporté vers le couloir, les meubles poussés(par Bryan surtout) et protégés par Caroline, le lessivage du plafond avançait bien. La maîtresse de maison avait bien tenté de s’atteler à la tâche, mais même juchée sur un escabeau deux marches, son épaule avait très vite donné des signes de fatigue, séquelles d’un accident de vélo« Saint-Marc, donnez-moi de la force pour ne pas être ridiculement inefficace ! ». Bryan, vu sa haute taille, avait lui juste à tendre le bras pour atteindre le plafond plutôt bas dans cette charmante maison du XVIe siècle.
— Carou, stop, tu ne vas pas passer ton temps à déplacer ton marchepied pour lessiver cinquante-deux centimètres carrés à chaque fois. Alors, arrête, laisse-moi faire. Par contre, charge-toi de renouveler régulièrement l’eau de mon seau.
« À vos ordres, chef », avait pensé l’intéressée, toute contente d’être reléguée au rang d’arpète. D’autant que cela lui permettait de reluquer à son aise le vaillant lessiveur qui avait quitté son t-shirt et œuvrait désormais torse nu et en short. Spectacle hypnotique que son torse musclé perlé de sueur…
— Et quand le plafond sera lessivé, tu pourras peindre tout de suite ?
Bryan avait lâché son éponge, s’était planté face à elle, bien campé sur ses jambes et les poings sur les hanches :
— Holà Mait’esse, tu as décidé de me fai’e bosser comme un nèg’e dis donc, présentement !
Caroline s’était figée un instant avant d’éclater de rire « Sacré Bryan ! Voilà qu’il fait dans ...