1. Le voyage de Milly


    Datte: 03/06/2023, Catégories: plage, hotel, BDSM / Fétichisme hféminisé, Transexuels Oral hsodo, policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... ? Je demanderai à Tony si j’ai le temps. La jeune femme était déjà partie que l’homme frappé se relevait doucement, gémissant, à poil, du sang plein le front. Je les tenais en joue :
    
    — Salut les mecs. Que vient faire MoonWar ici ?
    
    Mon ton était directif, les gars l’ont senti, j’ai vu leurs yeux s’ouvrir quand j’ai prononcé le nom de leur clan. Mais ils n’ont rien dit. J’étais impatient :
    
    — Alors ? Pas de chichis les mecs ! Je peux vous tirer et on n’en parle plus !
    
    C’était vrai, je n’avais pas le temps, la fille n’était pas prévue dans le plan, elle pouvait alerter tout l’hôtel et j’avais défoncé la porte, ça ne passerait pas inaperçu. Mais le duo de MoonWar restait stoïque, malgré leur nudité. Celui que j’avais frappé lorgnait son linge par terre, un coup d’œil m’y a fait entrevoir une arme.
    
    — Alors, votre clan se fait décimer ?
    
    Les deux gars ne répondaient toujours pas, ils se sont regardés rapidement, complices, les lèvres hermétiques. Je sentais que celui dont la gueule pissait le sang tenterait un mouvement vers son arme, par terre. Je venais de prendre une décision, les deux gars ne survivraient pas.
    
    J’ai sorti mon téléphone et ai montré une photo de Raïssa, la même que Milly avait montrée à Tony :
    
    — C’est elle qui vous chasse ? Qui vous fait tomber ?
    
    Les visages des deux lascars se sont durcis en voyant la photo de mon agente, comme s’ils étaient jumeaux. En même temps, en deux secondes, la rage surgit toujours dans ces moments de climax ...
    ... :
    
    — La salope !
    — On a trouvé sa faiblesse !
    
    L’homme en sang s’est précipité vers son pistolet, perdu dans son linge par terre. L’autre a tenté de se cacher derrière le lit. J’ai tiré une fois, ai vu du sang éclabousser le mur, ai tourné mon arme vers l’autre qui tenait déjà la sienne, j’ai fait feu de nouveau et sa cervelle a aspergé le téléviseur derrière lui. J’ai vérifié s’ils étaient morts du bout du pied, j’ai rangé le Glock, ai vu un ordinateur portable sur une table basse, je l’ai chopé et suis parti. Cagoule enlevée, chemise fleurie vêtue, ordi dans le sac avec le flingue, j’ai descendu l’escalier tranquillement comme s’il ne s’était rien passé. Mais je contrôlais mal mon cœur : il battait la chamade !
    
    *
    
    Les corps ont rapidement été découverts par des noceurs, attirés par une porte de la chambre laissée ouverte. La police latino-américaine est arrivée rapidement et a diligenté une enquête. L’hôtel a été en branle-bas de combat, mais je me suis couché, importuné par personne. Il me fallait décoller rapidement de ce pays. Cependant, partir le lendemain des meurtres semblerait louche, autant attendre un peu. J’avais en tête certaines idées.
    
    J’ai tenté de fouiller l’ordinateur volé, mais mes compétences en matière informatique étaient insuffisantes, un mot de passe bloquait la session. Je ramènerais l’élément à Charlène, elle saurait quoi faire. J’ai fait une sortie-bateau-touriste, j’ai balancé à la mer le calibre acheté sur le marché noir.
    
    Encore ces ...