1. Le voyage de Milly


    Datte: 03/06/2023, Catégories: plage, hotel, BDSM / Fétichisme hféminisé, Transexuels Oral hsodo, policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... nuit.
    
    Je me suis désapé de ma tenue féminine puis me suis brossé les dents, nu. Me suis démaquillé avant de me doucher. C’était le temps de la transformation, je remettais un attirail de guerrier, mais il fallait bien admettre que la fellation prodiguée par Milly m’avait bien émoustillé. Je ne me connaissais pas ainsi. La nuit au Felipa était une exception. Je ne me suis pas masturbé dans la douche, je souhaitais garder toutes mes forces et n’avais pas le temps, de toute manière.
    
    J’ai rapidement regardé les photos des documents du collègue-espion. J’ai remarqué des photos d’identité, des hommes que j’avais déjà vus dans les dossiers de Charlène, des noms, des adresses, dont celle de la maison près du fleuve, que j’avais infiltrée avant de partir en vacance-mission-voyage. Je venais de rafler les éléments de l’enquête que Nicolas menait sur le clan MoonWar. Il était membre de l’équipe de Raïssa. J’ai compressé toutes ces images dans un dossier et les ai envoyées, cryptées, à Charlène l’analyste.
    
    J’ai continué à fureter et suis tombé sur des annexes : des notes exclusives sur Raïssa, des photos aussi, prises de loin par une équipe en filature. On voyait Raïssa scruter l’environnement, une arme à la main, certaine de ne pas être vue. Dans la légende de la photo, une adresse, un nom appartenant à MoonWar, puis, page suivante, des photos d’hommes morts, assassinés, appartenant tous au clan. Dans la note, un doute : « Notre agent aurait-elle pris des initiatives sans ...
    ... accord ? »
    
    Raïssa, tueuse du clan ?
    
    Je me suis habillé en noir, jean, gilet moulant, chaussure. Dans un sac de sport, noir aussi, le flingue acheté par Milly, du linge de rechange. J’ai posé une chemise hawaïenne entre les anses du sac. Sous la chemise, une cagoule. Il était presque minuit.
    
    J’ai pris l’ascenseur, en suis sorti à l’étage des deux lascars de MoonWar. Je n’ai croisé personne. Dans le couloir, j’ai enfilé la cagoule, ai sorti le Glock. Toujours personne. Ai compté un, deux, trois, ai défoncé la porte à « quatre » sans l’avoir compté. Toutes les chambres de cet hôtel du sud sont semblables. Me suis retrouvé rapidement près du lit : les deux lascars de MoonWar étaient balèzes ! Musclés, puissants, larges. Une jeune femme, la vingtaine peut-être, avec une belle peau de bronze, des cheveux noirs, se faisait prendre sauvagement avant que je n’intervienne. Elle a crié la première, expédiant la bite bien ferme hors de sa bouche. Le deuxième tournait son visage vers moi, un rictus de jouissance sur tout le visage avant que je ne le frappe au crâne de la crosse. J’ai pointé l‘arme vers l’autre et ai dit à la femme :
    
    — Dégage !
    
    Elle a fui du lit en choppant une robe, une serviette ou une chemise, je n’ai jamais su et elle m’a demandé :
    
    — Carlos vous envoie ?
    — Dégage !
    
    Elle était belle, jeune, cheveux frisés, se faisait défoncer par deux connards, allait être payée pour ça, n’aurait donc pas son pourcentage, Carlos imposant son prix. Mais qui était Carlos ...