Le Vieil Homme et la Mère
Datte: 02/06/2023,
Catégories:
fhhh,
hplusag,
jeunes,
couleurs,
vacances,
plage,
sauna,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
Auteur: Elodie.S, Source: Revebebe
... moment où je vais gratter à sa fenêtre, il tourne la tête et m’aperçoit. Un sourire à faire fondre la banquise illumine son austère visage et provoque chez moi de petits fourmillements. Il se précipite, ouvre la porte-fenêtre et me dis :
— Elodie ! Quelle joie ! Vous êtes resplendissante, on dirait une gravure de mode !
— Soyez raisonnable, il me manque quelques centimètres de hauteur et j’en ai en trop sur les hanches pour être mannequin.
— Vous savez, vous êtes bien plus désirable comme vous êtes que ces échalas anorexiques qui s’affichent dans les magazines.
— À propos d’anorexie, vous n’auriez pas une petite faim ? Je n’ai rien mangé dans le train.
Son visage s’éclaire à nouveau, et il me dit :
— Parfait, je vous invite à dîner. Attendez-moi ici, je me change, et je vous embarque.
Il se dirige vers la salle de bain. Je me régale de l’exceptionnel panorama. J’entends la douche couler, je jette un coup d’œil, la porte est entrouverte. Poussée par une incontrôlable curiosité, je m’avance doucement dans sa chambre et parviens à le distinguer. Il est de dos, je vois ses petites fesses, il se savonne avec soin. Il ne fait vraiment pas son âge et a dû être un bel athlète quand il était jeune. Il se retourne, je recule brutalement et manque de trébucher. A-t-il vu que je l’espionnais sous sa douche ?
Je retourne sur la terrasse. Autour de la piscine, les gens aussi sont nus. J’entends JA se vêtir, mais j’évite cette fois de le regarder. Une fois prêt, il me ...
... hèle en me tenant galamment la porte ouverte. Arrivés dans le hall de l’hôtel, il me demande de patienter un instant et va discuter avec le réceptionniste. Je devine qu’il doit se rencarder sur les restaurants. Il me demande si j’aime le poisson, et, prenant mon bras, il me conduit vers sa voiture de location, que le voiturier a approchée. JA conduit bien, avec souplesse. Nous arrivons au restaurant, un joli mas un peu à l’écart d’Agde. Les tables sont installées sous une tonnelle rafraîchissante et décorées de jolies bougies. Je le laisse commander pour moi, il choisit un bar grillé au fenouil. Il me cite une liste impressionnante de vins réputés, je me repose sur son expertise. Il choisit un Tavel, un rosé frais et gouleyant.
La cuisine est délicieuse, sa conversation passionnante. Il a une culture étonnante, et peut parler aussi bien d’histoire, de cinéma ou de littérature. Je me sens bien. Notre conversation dérive vers des sujets plus intimes, et il me pose de nombreuses questions sur mes dîners mensuels avec ma bande de copines. Mon univers féminin l’intrigue sinon le dérange, comme s’il craignait que je ne sois « sous influences », sans véritable libre arbitre. Je finis par lui avouer m’être fait gentiment draguer par mes jeunes cerbères à l’arrivée. Il me demande de lui en conter tous les détails. Brusquement, il m’assène une phrase qui me désarçonne :
— Et vous allez les revoir, ces chevaliers servants ?
— Euh… Je ne sais pas… Je n’y ai pas réfléchi… Ils sont ...