Le Vieil Homme et la Mère
Datte: 02/06/2023,
Catégories:
fhhh,
hplusag,
jeunes,
couleurs,
vacances,
plage,
sauna,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
Auteur: Elodie.S, Source: Revebebe
... le miroir me terrorise. J’ai une tête de papier mâché et de larges cernes sous les yeux, les reins endoloris, le minou irrité. Ces preuves désagréables de mes débauches nocturnes m’agacent. Je répare tant bien que mal les dégâts, et, alors que mon compagnon m’annonce se plonger dans d’obscurs traités de médecine à l’hôtel en évitant toute allusion à notre récente soirée, je tente d’enterrer mes émotions et leurs séquelles en peaufinant mon bronzage intégral sur la plage. Je réussis finalement à retrouver une tête normale en fin de journée, et à enfin à disparaître la trace de mot maillot sur mon corps qui prend une jolie couleur caramel bien uniforme. Le soir, JA m’invite dans une somptueuse auberge de l’arrière-pays. Éludant soigneusement le thème de mes frasques nocturnes, nous avons parlé cinéma, éducation des enfants et il m’a dressé un passionnant panorama de l’histoire de la médecine depuis Hippocrate jusqu’à nos jours. Il semble que, par ses écarts par rapport au « médicalement correct », il ait marqué son époque. C’est un compagnon de discussion charmant. Quel dommage qu’il n’ait plus entre les jambes de quoi satisfaire mes envies nocturnes !
En arrivant à la plage, le lendemain, après une nuit longue et sage, je tombe nez à nez avec un de mes compagnons de voyage en train, Marc, celui qui m’avait abordée à la gare d’Agde. Il se statufie en contemplant sans vergogne mon anatomie dévoilée, puis, retrouvant enfin la parole, il me dit :
— Elodie ! Quelle joie de ...
... vous revoir ! Vous êtes encore plus belle ainsi ! Nous démarrons une mini compétition de kite dans une heure ! Venez nous voir, c’est juste là-bas, me dit-il en me montrant un petit hangar situé à quelques centaines de mètres sur la plage.
— Mais je vous vois bien d’ici !
— Non, c’est beaucoup mieux là-bas ! Vous pourrez assister à nos départs depuis la zone réservée, et puis, après, on vous apprendra à en faire !
— Pourquoi pas ! Mais je crains de ne pas être très à l’aise sur vos planches. Je vous rejoins dans un moment.
Il me gratifie d’un grand sourire, me fait promettre de venir et s’éloigne. Sa silhouette a encore la fragilité d’une adolescence inachevée. Je suis impatiente de voir de plus près les figures acrobatiques incroyables qu’il réalisent en l’air et me dis que ce genre de sport n’est pas vraiment fait pour moi.
L’heure venue, je mets quand même un léger paréo, prends ma serviette et mon sac et me dirige vers les banderoles qui limitent la zone de kite. Lorsqu’ils m’aperçoivent, mes quatre lascars, qui m’attendaient probablement, se précipitent vers moi. Je ne peux m’empêcher d’admirer leur musculature qui roule sous leur peau, et leur zigounette qui s’agite quand ils courent. Leurs fesses aussi, elles ont la fraîcheur des pommes bonnes à cueillir. Ils négocient avec le responsable pour me permettre de franchir la corde délimitant la zone réservée aux pratiquants, puis me font asseoir près de leurs serviettes. Lorsque je dénoue mon paréo, je sens un nuage ...