1. Le Vieil Homme et la Mère


    Datte: 02/06/2023, Catégories: fhhh, hplusag, jeunes, couleurs, vacances, plage, sauna, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie.S, Source: Revebebe

    ... bronzés et décontractés les attendent sur le quai. Ils tombent dans les bras les uns des autres et me regardent avec incrédulité lorsqu’ils apprennent qu’ils doivent me convoyer. Ils émettent de petits sifflements admiratifs et disent aux nouveaux arrivants comme si je n’étais pas là :
    
    — Eh bien, les gars, vous avez fait fort ! Elle est super classe, vot’meuf !
    
    Voilà bien dix ans que je n’étais pas montée dans une 4L ! Après avoir mis un peu d’ordre dans le bazar du coffre de leur voiture pour y placer avec peine ma valise (que je ne trouve pourtant vraiment pas très grosse), nous prenons la route du Cap ; la bagnole brinqueballe tellement que j’ai l’impression qu’elle va exploser à tout moment. Je suis coincée à l’arrière entre deux gaillards, celui qui a l’air d’être le chef et qui m’a installée d’office à sa droite, et le plus entreprenant de mes mateurs du train. Serrée comme je le suis, il m’est impossible d’éviter les contacts étroits. Mon voisin de gauche a passé son bras par-dessus de mes épaules « pour faire plus de place » selon lui, et sa main vient se poser sur ma poitrine à chaque chaos ; plus nous roulons, plus elle se fait de plus en plus lourde. Quant à celui de gauche, il n’hésite pas à coller sa cuisse à la mienne. À plusieurs reprises, je dois tirer sur le bas de ma robe que ce contact direct relève dangereusement. C’est pire que le métro aux heures de pointe. Nous parcourons poussivement les quelques kilomètres à la vitesse maximale du véhicule, ...
    ... guère plus qu’une trentaine de kilomètres/heures.
    
    Nous arrivons enfin devant le perron de l’hôtel Oz Inn où le portier me regarde descendre avec sidération. Il n’a jamais dû voir des clientes arrivant en 4L hors d’âge, escortées de quatre jeunes gaillards. Après leur avoir promis que je passerai les voir à leur club dans un proche futur, je pénètre dans le fastueux hôtel, un océan de fraîcheur et de calme après l’épopée que je viens de vivre.
    
    Ainsi donc, je ne rêve pas. Elle est là, droite et fière, légèrement penchée sur le comptoir du concierge du Oz Inn où je l’ai invitée à me rejoindre pour quelques jours d’idylle, à inventer de A à Z. C’est bien la femme, quintessence de la Parisienne élégante et distinguée sans vulgarité ni outrance dans sa silhouette, d’un bon mètre soixante-cinq que j’imaginais d’après les photos de jeunesse qu’elle m’avait envoyées il y a déjà presque six mois de cela. Déjà ! Dois-je regretter qu’elle se soit fait couper les cheveux un peu à la garçonne ? Il n’y a pourtant rien de masculin dans ses traits. C’est une vraie blonde, enfin une chevelure châtain clair qu’égayent quelques mèches éclaircies qui lui adoucissent le regard. Ses yeux sont couleur d’ambre avec une coquetterie inattendue : du vert, du bleu et du noir, dans un triangle vairon qui lui confère une originalité qu’elle souligne par un maquillage des plus discrets. Nous sommes en été et il fait dans les 32° Celsius le soir sur la terrasse. Sa peau est légèrement hâlée. Sportive, elle ...
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