Le Vieil Homme et la Mère - Histoires de Sexe

Le Vieil Homme et la Mère

... certains le meilleur des stations balnéaires Françaises, avec de fameux disc-jockeys dont David Guetta. Hélas ! Il a été victime de son succès et on peut lui reprocher deux défauts majeurs. D’une part, il est toujours bondé, je dirais surbooké, tant la foule qui s’y presse est nombreuse. Vous risquez d’attendre des heures avant de pouvoir y entrer, si vous n’êtes pas refoulé. D’autre part, nombre de clients disent que le service est surfait, rendu par un personnel peu disponible. Personnellement, je ne suis pas familier de ces lieux, mais, dans la mesure où vous n’êtes nos hôtes que pour une semaine déjà entamée, je ne peux que conseiller à monsieur autre chose que de choisir, pour ce soir, un jour de semaine, un lieu peut-être moins prestigieux, mais plus agréable. Mais que cherchez-vous exactement comme lieu de distraction ?
— Vu mon âge, vous n’aurez pas de mal à comprendre que ce n’est pas pour nourrir mes bas instincts que je cherche une distraction qui, d’ailleurs. Vous n’ignorez pas davantage que je suis l’accompagnateur privilégié d’une jeune femme qui a besoin de nourrir sa vitalité et sa sensualité. Donc, il me faut sélectionner un endroit où je sois sûr qu’elle pourra danser avec de cavaliers galants hommes, respectueux de ses talents et de ses désirs de sécurité. Soyons clairs. Ce soir, elle veut danser, me semble-t-il, pas se faire draguer. Et moi, si je peux assurer deux ou trois slows, je serai incapable de la faire tournoyer au son d’orchestres de ...

... musiques modernes endiablées. Georges, vous me voyez me tortiller au rythme d’un hip-hop ou d’une lambada ?
— Je répondrai à monsieur qu’il a l’âge de ses artères et que lui seul peut savoir jusqu’où il risque d’aller trop loin, si le moteur qu’on croyait endormi se réveille, car votre esprit est manifestement plus jeune que celui de nombre de sexas que je vois fréquenter notre hôtel. La compagne qui vous accompagne le prouve. Ce que je crois pouvoir déduire de vos dits et sous-entendus, c’est que vous cherchez pour ce soir un endroit à la fois confortable, chaleureux et sûr. Il y en a heureusement un certain nombre, mais les meilleurs sont assez spéciaux, si monsieur veut bien lire ce que je désire sous-entendre.
— Dois-je comprendre, Georges, que les mieux adaptés à ma recherche sont aussi des temples du libertinage ?
— Je crains que oui, monsieur. Le luxe, vous le savez, a un prix et un coût. La luxure qui s’en repaît aime baigner dans de beaux décors, confortablement meublés et très bien entretenus. Il y a des écrémages de clientèles fondés, entre autres, sur l’épaisseur du compte en banque. Les clubs du Cap n’échappent pas à cette règle économique des plus capitalistes. Pour une première expérience, vous, monsieur, qui avez à sortir une charmante dame et voulez n’éprouver aucune déception, ni essuyer de reproches, vous devriez sérieusement prendre en considération un club du genre Histoires d’O.
— Mais, Georges, vous vous rendez compte de ce que vous me suggérez ? J’ai ...