Le Vieil Homme et la Mère - Histoires de Sexe

Le Vieil Homme et la Mère

... que vous m’auriez fait gravir dans une telle circonstance. N’ayez crainte. Sans doute puis-je être mufle, mais il y a des limites que je ne saurais franchir. Vous êtes mon invitée et ne sauriez avoir à faire face à des concurrentes. Mais, vous-même, n’aviez-vous pas la tentation de renouer avec vos quatre loubards ?
— Mais c’est de vous que j’attends le maximum d’attentions !
— Voilà qui ne peut que flatter mon orgueil de mâle alpha, comme vous me taxez, morphotype que je serais bien incapable de définir. Pouvons-nous évoquer le programme de la soirée ? J’imagine qu’il devrait être plus corsé que celui d’hier.
— Tout dépend de votre état de forme. Il est hors de question que vous vous épuisiez à la seule fin de me distraire. Je peux me satisfaire d’un bon dîner à l’hôtel suivi d’une longue séance de photographies lascives pour vous combler.
— Je subodore que vous méritez mieux que ce programme plus qu’attractif à mes yeux, mais que j’aurais tendance à réserver pour notre dernière soirée avec Dom Pérignon à volonté pour nous sentir totalement libre, sans craindre des lendemains migraineux.
— Alors, quoi ?
— Que diriez-vous d’un premier contact avec le très fameux Amnésia ? Cela me ferait plaisir de vous voir vous trémousser sur une piste de danse, voire dans les bras de beaux et jeunes cavaliers.
— Incroyable ! Et c’est vous, qui vous vous prenez pour un ancêtre décati qui me proposez cela ? C’est d’accord, j’adore danser, cela me grise, je deviens presque animale avec ...

... une bonne musique. Pour vous remercier, vous aurez une fois de plus le droit de me déshabiller, cette fois-ci, moi étant pleinement éveillée et contributive ! À moins que vous préfériez que je m’effeuille devant vous. Et je m’offrirai sans retenue aux indiscrètes œillades de votre appareil photo ! … Au fait, je croyais que vous aviez décidé de me tutoyer !

La nuit est tombée depuis longtemps à l’entrée de l’Oz Inn. Elodie se pend à mon bras droit, mais sa conduite est totalement différente de celle de la veille. Le champagne n’a pas eu le même effet que le Tavel. Elle est bien éveillée, présente, prête à être en même temps actrice, productrice et metteuse en scène de la cinématographie qu’elle veut que nous jouions cette nuit ensemble. Ce soir, je la sens mutine et charmeuse. Visiblement, elle s’est acclimatée à l’ambiance du Cap qui lui a ouvert le corps et l’esprit. Je sais depuis ce matin qu’elle attend de moi que je me comporte vis-à-vis d’elle comme un prototype de mâle alpha, un galant du genre Jean-Pierre Cassel, elle me paraît aussi ouverte et combative que Sophie Marceau dans La Fille de d’Artagnan. Je sens intuitivement qu’elle veut me remercier de la recevoir comme une princesse. Conscient de l’enjeu, alors que je veux un succès final total, j’ai passé mon bras droit autour de sa taille pour qu’elle se colle à moi en avançant d’un pas assuré sans trébucher. Je la sens chaude et frémissante. Je lui embrasse le haut du crâne et hume son parfum, mélange excitant de ...