Un désir impossible à assouvir (2)
Datte: 30/05/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: LaLouveBleutée, Source: Xstory
Quelques jours s’étaient écoulés depuis notre petite exhibition.
A présent, je n’étais plus la seule à épier mon jardinier, il ne cessait de me lancer des regards profonds qui me déstabilisaient. A mon grand regret, je n’avais pu réitérer l’expérience, mon père ne quittait que rarement la maison. Il s’installait sur la terrasse ombragée pour travailler, ce qui m’obligeait à rester tranquille.
J’avais alors pris l’habitude de me promener en début de soirée afin de croiser mon jardinier. C’était le seul moment où je prenais ce risque. Ma robe, légèrement transparente, laissait entrevoir la dentelle blanche ou noire de mes sous-vêtements. Le dos bien cambré, je lui adressais un sourire innocent. Il se contentait d’un signe de tête, désemparé par mon comportement. Son beau visage se voulait fermé, pourtant je percevais son trouble à la vue de ma tenue indécente.
Néanmoins, je restais sur ma faim, cette situation ne suffisait pas. Je voulais de nouveau éprouver l’excitation procurée par les mains d’Alice sur ma poitrine. Savourer la sensation d’être observée. Ressentir l’érotisme de l’interdit me parcourir. Je voulais vivre mes fantasmes.
Chaque rencontre avec mon jardinier ébréchait ma détermination. Sa peau caramel, sa bouche évocatrice, ses grandes mains que je rêvais de sentir sur moi, tout en lui poussait à la tentation. Je ne pouvais m’empêcher de poursuivre ce supplice soir après soir. Rester enfermée dans ma chambre à attendre n’était plus une option. Il me ...
... fallait de l’action, des émotions, même cela me faisait souffrir.
Je devais trouver un nouveau plan pour l’aguicher. Comme rien de satisfaisant ne me venait à l’esprit, ma frustration s’accentuait dangereusement.
Le supplice atteignit son apogée le cinquième jour.
Je m’étais réfugiée dans la fraîcheur de la cuisine pour siroter un verre de jus, et accessoirement observer mon apollon par la fenêtre. Le soleil tapait fort cet après-midi et il s’efforçait de rester à l’ombre des arbres. Alors qu’il taillait une haie, il s’arrêta subitement. Après s’être assuré que personne n’était dans les parages, il ôta sa chemise dévoilant son dos large et bronzé. Je faillis cracher mon jus d’orange. Le voir habillé, c’était une chose, mais la vision de son torse nu eut l’effet d’un ouragan dans mon cerveau. Je ne pouvais plus rester impassible. La seule personne à qui je pouvais me confier était Alice. Elle décrocha à la troisième sonnerie.
— Il a osé enlever sa chemise ! m’écriais-je sans lui laisser le temps de s’exprimer.
— Attends, quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ?
— C’est à moi de l’allumer, pas l’inverse, continuais-je, outrée. Tu te rends compte Alice, cinq jours que je m’efforce de le draguer à l’insu de mon père. Cinq jours que j’attends la bonne occasion, et là, c’est lui qui me fait un putain d’effet !
— Respire Lana. Écoute, ne bouge pas, j’arrive.
Elle tint parole, il ne lui fallut qu’une quinzaine de minutes pour me rejoindre. Entre temps, je m’étais rendu ...