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Retrouvaille post-confinement (1)
Datte: 29/05/2023, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Désolation, Source: Xstory
... pour la balade. Même si j’étais assez mécontent d’avoir été pris dans le traquenard, j’étais néanmoins content de sortir en forêt sous ce beau soleil. Nous marchâmes une bonne heure, puis, essayant de faire un effort, je me mis à côté de ma cousine Caroline et lui demandai ce qu’elle pouvait raconter de beau. Nous parlâmes de nos vies, ce que l’on faisait actuellement. Elle me dit qu’elle avait trouvé un atelier pour pouvoir peindre, et qu’elle avait déjà des expositions de prévues. J’étais très impressionné par son parcours, elle était partie en Chine, en Australie et en Nouvelle-Zélande, sans un sou en poche et vendant ses tableaux. Tandis qu’elle parlait, je constatais à quel point elle était énergique. Elle portait un débardeur marron et un short beige assez court lorsqu’elle montait ses jambes. Elle avait une odeur de nature. C’est assez difficile à expliquer, mais elle l’avait toujours eue. Cette odeur de soleil et de voyage sur la peau. J’étais content de lui parler, mais rien de transcendant. Soudain elle me demanda: — Tu restes dîner chez tes parents ce soir ? Je ne savais même pas qu’après la balade, j’allais devoir assister à un repas défiant toute théorie de l’espace temps. Je répondis alors: — Je ne sais pas encore, et toi ? — Moi dès qu’on rentre de la balade, je dois repasser à l’atelier. Quelle petite veinarde, me dis-je. Nous étions arrivés sur un talus et il y avait une grosse pente de 2 mètres. Je descendis et aperçus ma cousine en ...
... difficulté. Elle se tenait à une racine, qui rompit. Elle tomba en avant, mais je l’attrapai par les hanches. L’impact me fit reculer ainsi que mes bras, mais son corps vint se plaquer au mien. Je lui demandai si ça allait, elle me répondit juste merci. Mes mains sur ses hanches et son corps à cette proximité me donnaient une sensation bizarre. La flagrance de ses cheveux volant près de moi, je ressentis une sorte de vague de chaleur dans tout mon corps, comme un bien-être. Comme aimanté à elle, je me reculais, mais ce fut difficile pour moi. Je lui souris et lui dis : — Dis donc ça te déranges pas d’arracher les racines dans la nature toi ? — C’est elle qui m’a lâchée! Nous continuâmes de marcher. Je me posais toujours la question de ce que j’avais ressenti. Était-ce le confinement et le manque de contact humain ? Il est vrai que je ne câline personne de ma famille. Une carence en affection peut-être ? Quoi qu’il en soit, j’oubliais vite cela et lui demandai: — Au fait, tu exposes où? — Là, j’ai quelques salles sur Paris, mais c’est galère pour les faire partir de mon atelier. — Il se trouve où? — Aux Andelus, je ne sais pas si tu connais ? — Oui oui, j’habite à 15 minutes. — C’est top ça ! Tu rentres comment chez toi ? — Mon père devait me ramener ce soir, comme je suis venu en train, mais si tes parents restent dîner je ne sais pas. — Bah si tu veux, je peux te déposer, si c’est à 15 minutes, ça ne me fera qu’un petit détour. Mon cœur ...