Cas clinique
Datte: 27/05/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
frousses,
médical,
nympho,
amour,
fsoumise,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
mélo,
rencontre,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... Maintenant qu’ils sont devenus amants et amoureux, va-t-il l’embêter avec de nouvelles analyses ? Pourtant, il aurait bien aimé savoir un tas de choses : si le fait d’avoir fait l’amour avait changé ses taux d’hormones, si ces mêmes taux changeaient juste avant et juste après avoir fait l’amour, si les règles changeaient ces taux, si la prise du contraceptif allait également les modifier. Et enfin, si ses sécrétions vaginales contenaient également un stimulant masculin, au regard de la réaction qu’il avait eue, une sorte de Viagra naturel. Autant de questions qui mériteraient prélèvements et analyses, mais oserait-il le faire sur sa propre maîtresse ?
Voilà ce qu’il faut éviter, que les sentiments mettent à mal la démarche qui avait débuté comme une simple recherche, à partir de deux évènements. Après plusieurs jours de réflexion, Jérôme remet ses idées en place. La toute première question qu’il faut se poser, c’était bien celle de la direction dans laquelle effectuer des recherches. Les hormones sont certainement en cause, mais pourquoi et comment ? Il décide de prendre l’avis d’un spécialiste, endocrinologue, et lui montre les premières analyses. Le mandarin est sidéré.
— Bon Dieu, s’exclame-t-il, cette femme a des taux invraisemblables, jamais vu ça. Une chose est certaine, elle n’a pas besoin de pilule. En l’état, elle est dans l’impossibilité de procréer. Elle a dix fois plus d’œstrogènes et de progestérone que lui en apporterait un contraceptif !
Soudain, ...
... Jérôme se sentit profondément stupide, il n’avait pas pensé à ça. Le bonhomme continue :
— Vous avez d’autres mesures à plusieurs jours d’intervalle ?
— Non, pas encore.
— Ça permettrait de voir l’évolution des taux, de chercher une corrélation avec le cycle ovarien, parce qu’en fait, c’est le système nerveux central qui régule la production d’hormones qui, elles, sont fabriquées par différents organes. Tenez, prenez ce taux époustouflant de testostérone, plus qu’un homme en train de regarder un film X (on a des études là-dessus), eh bien ce sont les ovaires qui la produisent. Donc, était-elle en état d’excitation, était-ce durant une ovulation ?… Voyez ce que je veux dire. De toute manière, ce cas est hyper-intéressant.
— Ce qui est étonnant, c’est que cette femme a un comportement tout à fait normal. Alors que quand on transfuse son sang à d’autres, elles deviennent raides dingues !
— Oui bien sûr. Donnez un verre de whisky à quelqu’un qui n’a jamais bu une goutte d’alcool, il vous fait un coma éthylique. Mais quelqu’un qui boit cinq whiskies tous les jours va l’absorber sans sourciller. Il se fera peut-être retirer son permis, mais il ne se sentira même pas ivre. Elle vit avec ça certainement depuis son adolescence et la mise en place de ses fonctions reproductives, donc elle est habituée et se comporte comme vous et moi. Quoique je la soupçonne d’avoir une libido assez démentielle et une activité sexuelle plutôt explosive.
— Je vous remercie infiniment pour le temps ...