1. Cas clinique


    Datte: 27/05/2023, Catégories: fh, hplusag, frousses, médical, nympho, amour, fsoumise, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, mélo, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... suffiront.
    
    Caroline n’est pas une patiente facile, elle fait chier tout le service. Mais comme c’est la nana de l’interne sympa, on lui passe tout. Lui, il fait ce qu’il peut dans cette folle ambiance des urgences. Dès qu’il a cinq minutes, il monte à la chambre 216.
    
    — Et mon boulot, t’as prévenu ?
    — Bien sûr que je les ai prévenus. Ils te disent de prendre le temps qu’il faut pour te rétablir.
    — Tu parles, on était déjà au taquet. Et les papiers ? La mutuelle, la sécu ?
    — Pas de problème, le secrétariat s’occupe de tout.
    — Et mes affaires ? T’as récupéré mes affaires ? Mes papiers, mon sac ?
    — Oui, tout est là dans l’armoire. Tu as besoin de quelque chose ?
    — Ben non, je suis coincée dans ce putain de lit, je ne peux rien faire que de regarder cette connerie de télé.
    
    La première nuit, il l’a passée près d’elle, dans le fauteuil basculant. Mais il s’est réveillé plus fatigué que la veille. Désormais, il lui file un comprimé de sommeil chimique et rentre chez eux, un joli petit nid dans le 6e. Il ne l’a pas acheté, il n’aurait jamais pu se le permettre. C’est sa tante qui avait acheté son premier studio là avant la guerre, pas très cher, au sixième étage sans ascenseur, les toilettes au fond du couloir. Quelques années plus tard, elle a acheté une autre chambre sur le même palier. Et puis elle a fait venir sa sœur de province quand l’autre studio s’est libéré. Jérôme a hérité soixante ans plus tard de tout cet étage, qui possède maintenant un ascenseur, dans un ...
    ... des quartiers les plus prisés de Paris. Quand il est venu y faire ses études de médecine, les deux tantes avaient déjà déménagé Avenue du Maine et louaient le Cherche-Midi. Elles ont vite rompu les baux et lui en ont fait donation, manière pour ces deux vieilles filles de laisser une trace à leur unique postérité.
    
    Au fil du temps et de ses rentrées d’argent, le jeune homme avait cassé de nombreuses cloisons, racheté le couloir à la copropriété, et aménagé agréablement cet espace d’une centaine de mètres carrés, une perle dans ce quartier. Depuis, les tantines étaient mortes en lui laissant en plus des assurances-vie qui furent les bienvenues. Car depuis douze ans qu’il étudiait la médecine puis la chirurgie sans véritable salaire, il fallait avoir les reins solides, et ses parents étaient modestes. Chaque soir, il faisait un peu des tâches ménagères que Caroline assurait précédemment avec une parfaite bonne volonté. Elle était restauratrice, non, pas dans une pizzeria, mais dans les antiquités. Ils s’étaient connus cinq ans auparavant alors qu’il visitait une chapelle, un de ces petits bijoux niché dans un quartier perdu, au fond d’une vieille allée pavée. Elle grattait des couches d’enduits et de peintures appliquées au fil des siècles sur des gravures polychromes de toute beauté. Sa dextérité l’avait fasciné :
    
    — Vous savez que nous utilisons les mêmes instruments, lui avait-il dit, moi aussi je travaille avec des scalpels et des compresses.
    
    Depuis, ils ne s’étaient ...
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