1. Le préparateur 02


    Datte: 08/09/2018, Catégories: f, h, fh, jeunes, Auteur: FloreanMC, Source: Revebebe

    ... avant qu’elle ne les ausculte.
    
    Lilia sourit en coin.
    
    — Oh… Je vois. Tu dois bien t’éclater !
    
    Je hoche la tête.
    
    — Ça va.
    
    Elle pose un doigt candide sur sa bouche et se mordille la lèvre inférieure, arborant une expression faussement timide.
    
    — Est-ce que tu peux m’ausculter, moi aussi ?
    
    Je me sens pâlir ; elle s’esclaffe :
    
    — J’adore te voir paniquer comme ça ! Ne t’inquiète pas, Tomate, je ne suis pas en manque à ce point.
    
    Elle se tourne vers l’étang et reprend ses ricochets. J’attends quelques minutes que mes mains aient cessé de trembler avant de l’imiter.
    
    —ooOoo—
    
    Ma mère est devant le miroir de la salle de bain, encore en nuisette malgré l’heure avancée, et bien qu’elle ait pris sa douche au lever, comme tous les jours. Le gars de la veille est déjà reparti, je l’ai à peine croisé. Je ne sais pas si je le reverrai. Maman ne les garde jamais longtemps. Elle se tape ces mecs puis les jette. Pas de sentiments, juste du bon temps. Je préfère comme ça : je ne me vois pas avec un beau-père à domicile !
    
    Elle me regarde dans le reflet, souriante. Peut-être que le mec lui a donné du plaisir, au moins.
    
    — Tu es déjà prêt, Thomas ?
    — Mmm.
    
    Depuis deux heures, mais je ne vais certainement pas le lui dire !
    
    Elle se coiffe longuement. Ses cheveux châtain mi-longs nécessitent un certain nombre de coups de brosse, le matin. Je la soupçonne de les compter.
    
    — Tourne-toi, je me déshabille. Tu me donnes mon soutien-gorge ? Il est sur la ...
    ... commode.
    
    J’obéis, et lui tends le soutif rouge aux bonnets généreux avant de me tourner. Je l’entends ôter sa nuisette, le doux son de la soie qui quitte sa peau.
    
    — Ce matin, je t’ai gâté. Nos patientes sont jolies et curieuses de connaître tes talents. Tu peux te retourner.
    
    Elle finit d’agrafer son soutien-gorge – ma mère a des seins larges et rebondis, je le remarque sans m’y arrêter particulièrement ; elle a la peau pâle d’une rouquine, avec des taches de rousseur éparses – et passe un chemisier léger, en commençant à attacher les boutons par le bas.
    
    — Tu seras doux ; je peux compter sur toi ?
    — Oui M’man.
    
    Elle se lève et passe une jupe stricte blanc cassé, au travers de laquelle on voit sa culotte rouge échancrée, puis elle se maquille tout en me parlant.
    
    — Ce travail te plaît ?
    
    Je deviens cramoisi.
    
    — Oui, M’man.
    — Très bien. Tu vas démarrer la voiture ? Je te rejoins.
    
    J’obéis, heureux d’avoir un prétexte pour couper court à cette conversation.
    
    — Mademoiselle Ingrid.
    
    Une très jeune fille se lève et me suit. Elle est blonde, cheveux coupés au carré ; son visage est frêle et pâle, ses yeux sont d’un bleu glacé, ses lèvres d’un rose léger. Elle porte une robe blanche qui moule agréablement son corps fin aux seins galbés.
    
    — Bonjour.
    
    Elle a une voix pointue. Je ferme la porte derrière elle.
    
    — Installez-vous, je vous en prie.
    
    Je regarde ma fiche. En face de son nom, une demi-phrase : « Parle-lui. ».
    
    « Parle-lui ? Que je lui parle de quoi ? ...
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