1. Cent pour cent vécu ! (2)


    Datte: 23/05/2023, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... rêve ?
    
    — Bon. Tape là, mon cher et tendre mari : ce soir, tu as toutes les permissions. Et puis tu as tout fait pour que je sois – comment dire... – « en forme », non ? Tu vas voir ce que tu vas voir ! Retirer ma culotte dans un restaurant ? Et pourquoi pas là, au milieu de la salle ? Combien verraient cela si je te prenais au mot ?
    
    — À toi de savoir si tu es capable d’aller au bout de mon fantasme... et il est bien ordinaire, à côté de ceux qui font coucher leurs personnages avec des membres de leur famille. J’ai des rêves bien petits, non ?
    
    — Mon pauvre chéri... père, mère, frère ou sœur, et puis aussi des animaux ! Je te montrerai un jour. Bon, où sont les toilettes ? Tu as bien dit « cap ou pas cap ? »
    
    Il rigole, et je comprends pourquoi soudain : les deux mecs pourtant en couple à la table voisine ont interrompu leur conversation ; comme je parle haut, ils ont entendu mes paroles. Les femmes aussi qui font des moues de chèvres alors que je passe à ras de leur siège pour aller au lieu d’aisance. Je me redresse, fière, comme pour leur prouver que je ne suis pas ivre morte. Mon déplacement démontre presque l’inverse, mais je suis loin de m’en apercevoir. Enfin, la porte avec la silhouette d’une femme stylisée est là. Derrière celle-ci règne un grand calme.
    
    L’endroit est propret, bien tenu. Je file devant un large miroir, et armée de mon bâton de rouge, je remets sur mes lèvres un brillant du meilleur ton. Un peu d’eau sur mes poignets, quelques gouttes ...
    ... sur mon visage, et je me sens presque normale. Sans trop réfléchir, et puisque Monsieur me l’a demandé, je fais, avec beaucoup de prudence (c’est-à-dire en me cramponnant d’une main au lavabo) glisser tant bien que mal le long de mes jambes le triangle qui me couvre le cul. Me voici bien empruntée avec cette pièce de tissu accrochée au bout de mon escarpin.
    
    Il me faut me baisser pour ramasser la chiffonnade qui s’obstine à ne pas vouloir quitter le talon haut. Je finis par marquer un long temps d’arrêt, lequel est ponctué de mes rires idiots. Je n’ai jamais remarqué que la porte s’était à nouveau ouverte, livrant passage à une demoiselle plutôt élégante. Ce n’est que lorsqu’elle s’adresse à moi que je réalise que je ne suis plus seule et que je rigole comme une bécasse.
    
    — Ça va, Madame ? Vous avez des ennuis ?
    
    — Euh... non... non, ça va aller.
    
    — Vous êtes certaine que tout va bien ? Vous voulez de l’aide pour attraper...
    
    — Ah, ça ? Figurez-vous que c’est un jeu... oui, avec mon mari. Il ne me croit pas capable de le rejoindre dans la salle sans rien sur les fesses.
    
    — Je vois... Vous avez bu ?
    
    — Bu ? Normalement, je l’avoue, mais je ne suis pas totalement pompette.
    
    Elle s’approche et se baisse pour attraper du bout des doigts le misérable petit morceau de tissu entortillé autour de ma godasse.
    
    — Vous voulez bien lever votre pied ? Il est pris dans le talon.
    
    — Ah, oui, j’avais remarqué. Merci, c’est très gentil de vous préoccuper de ce détail. ...
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