1. Cent pour cent vécu ! (2)


    Datte: 23/05/2023, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... Peut-être. Tu aurais pu faire ça avec maman ?
    
    — Hé, qui sait ? C’était une très belle femme...
    
    — Tu rigoles, là, j’espère ?
    
    — Hé, calme-toi ! Je la respectais trop pour avoir de telles pensées.
    
    — J’aime mieux ça... Mais tu as lu quelques textes sur le site ? Ça va parfois bien plus loin, et c’est déjà arrivé qu’il s’agisse d’une grand-mère : l’abject au plus haut degré, quoi ! Le pire, c’est que ça ne gêne plus personne et qu’on arrive à lire des « Vivement la suite ! » ou des « Bandante, ton histoire... » sur de telles horreurs.
    
    — L’administrateur encourage ce genre de déviance ?
    
    — Pas forcément. Il y a quelques validateurs volontaires qui font ce qu’ils peuvent, et puis une charte ; mais il arrive que certaines choses assez malsaines trouent le ciel du site, semblables à des météores. Il existe aussi de très bons auteurs qui postent des choses super belles, mais ils sont perdus dans la masse et passent trop vite de la lumière à l’ombre.
    
    — Alors, explique-moi pourquoi tu insistes tellement pour expédier tes textes, si tu n’es pas d’accord.
    
    — C’est tout bêtement une vitrine, ou je le pensais, le croyais. Depuis quelque temps, les irréductibles sont plus nombreux que les modérés, et je finis ce récit avant de raccrocher mes gants. J’ai perdu la guerre, et, ma foi, autant ne plus rien envoyer que se faire incendier sans raison.
    
    — Cesser d’écrire, toi, Claude ? Ça me semble juste pas possible pour toi, ma belle...
    
    — Hé là ! Tu en profites un peu ...
    ... trop, non ? Je rêve, ou tu me tripotes les seins ?
    
    — Ben... ils sont tentants... « bandants », pour reprendre tes expressions écrites. Humm, je me sens...
    
    — Ouais... Ne restons pas là, alors.
    
    Nous sommes allés sur la terrasse. La pelouse est baignée par une lumière du jour qui nous ravit. Un soleil chaud qui peut permettre des folies extérieures sans témoins gênants. Et pour cela... la balancelle nous reçoit avec son dandinement au moindre de nos mouvements. Un vrai bonheur que de s’embrasser tout en s’effeuillant avec juste une brise légère pour nous courir sur la peau. Michel est déjà prêt à caresser chaque centimètre carré qu’il découvre lentement. Je ne suis pas la dernière non plus à refaire des parcours maintes fois sillonnés par ma bouche ou mes pattes.
    
    Nos corps se retrouvent sans rien pour interdire nos gestes de tendresse. Oubliés, mes deux amants de papier et les querelles intestines du site où je commets quelques histoires. Envolés, les détracteurs de tout bord ! Il ne reste pas qu’un coin de ciel bleu, une bise agréable, et surtout un immense amour qui se décline en câlins remplis de promesses. Elles seront toutes tenues, sans nous préoccuper de savoir si c’est bien ou mal ; et surtout, elles sont toutes consenties, ce qui ne les rend que plus savoureuses.
    
    Le reste de ce bel après-midi se passe sans un nuage, ni entre nous ni sur le ciel azuréen qui nous couvre de sa douceur vosgienne. Michel est un amour : il sait ce que j’aime, et nous renouvelons ...
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