BlackBerry vs iPhone : plongée au cœur de l'érotisme
Datte: 22/05/2023,
Catégories:
f,
cadeau,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
jouet,
champagne,
initiatiq,
Auteur: Onyx31, Source: Revebebe
... repense à son enfance.
Mais la curiosité l’emporte sur la nostalgie. Elle se retourne, prend le paquet et l’ouvre.
Il contient une petite boîte. Elle en sort deux petites boules de latex rose reliées entre elles par un cordon. À l’extrémité de l’une un simple fil. Elle n’a jamais rien vu de tel. Elle détaille la boîte qui ne comporte qu’une simple inscription : « boules de geisha ». Ne sachant toujours pas ce que c’est et surtout à quoi cela peut servir, elle prend son iPhone, lance son navigateur internet.
Recherche : Boules de geisha
Au fur et à mesure de sa lecture, elle découvre un monde insolite. Jusqu’à présent, sa connaissance des sex-toys était purement théorique, limitée à une vision soft et coquine telle que présentée dans les articles de la presse féminine. Ici, la réalité est plus complexe, plus crue, plus dérangeante, parfois vulgaire, mais aussi attirante. Certains des objets aux couleurs chatoyantes ne ressemblent en rien à un sexe et apparaissent politiquement corrects.
D’autres, comme ces godemichets en forme de phallus ultra-réalistes et de taille surdimensionnée sont carrément obscènes. Obscène, pourquoi donc ? Si l’objectif est le plaisir solitaire, pourquoi ne pas appeler un chat un chat, enfin, une chatte une chatte, ou une bite une bite, non ?
Elle s’allonge sur le dos, pensive, tenant l’objet devant ses yeux. Il est tout doux.
Elle ne sait pas quoi en penser. Doit-elle être fâchée, offusqué ou flattée ? Est-il si pervers pour lui ...
... offrir un tel cadeau ? Faut-il être complètement dépravée pour les utiliser ?
À ce qu’elle vient de lire sur les Geishas, l’usage originel de cet objet dans le cadre du Taoïsme tient plus de la tradition que du sextoy.
Néanmoins, elle est intriguée, hésitante, mais elle doit se l’avouer, excitée aussi. Et de toute façon, il ne saura pas si elle les utilise ou non. Il ne viendra pas voir ! À cette seule idée, elle éclate de rire. Elle reprend la main.
Christelle de Valnor n’oublie pas sa nouvelle règle : à partir d’aujourd’hui, plus rien n’est « mal ». Elle se répète cette phrase comme une sorte de mantra. Galvanisée par cette toute nouvelle énergie quasi mystique, elle glisse un coussin sous ses reins, écarte les jambes, se lèche un doigt, se l’enfonce dans le vagin, le retire, et y enconne les deux petites boules.
Rien.
Pas la moindre sensation.
Elle prend alors l’enveloppe, pensant y trouver un mode d’emploi, mais non. Elle ne contient qu’une invitation pour cet après-midi à la grande galerie, avec invariablement les mêmes mots :« Aux plaisirs futurs… ».
Serait-il à court d’imagination ou, moins réjouissant, radoterait-il ?
L’exposition est prévue pour cet après-midi. Pas de temps à perdre, Christelle décide de se préparer. Elle passe un déshabillé de soie et appelle la réception pour commander manucure, esthéticienne et coiffeuse. Quelques minutes plus tard, deux jeunes femmes frappent à sa porte.
C’est d’abord au tour de la coiffeuse, puis de la ...