BlackBerry vs iPhone : plongée au cœur de l'érotisme - Histoires de Sexe

BlackBerry vs iPhone : plongée au cœur de l'érotisme

... toujours eu et vous en aurez d’autres. Est-ce vraiment si important ?
— Mais, merde, Pauline, tu veux quoi à la fin ? hurlé-je.

Mon self-control vient de fondre comme neige au soleil.

— Tu veux m’entendre dire que j’aime les femmes, hein, c’est ça ? Ben ouais, c’est vrai. Non, erreur : je ne les aime pas, j’adore les baiser ! Sauf toi, hein, qu’on soit bien clair !
— Pourquoi ? Je ne suis pas baisable ? C’est ça ? me rétorque-t-elle d’un ton provocant.

Putain, je suis vraiment trop con ! C’est pas possible, plus con que moi tu meurs !

— Mais, non, ce n’est pas ce que je voulais dire, bafouillé-je.

Je cherche mes mots, je sens l’instant décisif, la ligne verte est là, devant moi, le moindre faux pas et le couperet tombera, ma tête sera décollée et ce sera la fin.

— Pauline, dis-je d’un ton plus calme. Tu es une belle femme, désirable, avec beaucoup de charme, mais je te respecte trop pour…
— Pour me baiser, c’est ça ? Donc, si je vous suis bien, il n’y a que deux catégories de femmes, les baisables et les respectables, c’est bien ça ?

Le ton de sa voix est sans équivoque, elle se lâche contre moi. Le monde s’effondre sous mes pieds, je m’enfonce, non, je subducte, pire : un trou noir m’aspire inexorablement dans le néant sans le moindre espoir de retour.

Que répondre à ça ?

Trouver les mots justes ?

Impossible, je suis à sec, la vérité est trop cruelle.

— Monsieur, vous êtes toujours là ?

Silence.

— Monsieur ? Vous n’avez pas besoin ...

... de vous justifier, vos regards incessants sur moi parlent pour vous, dit-elle d’une voix étonnamment calme. Je voulais juste vous poser une question. Si, pour vous, il n’y a que deux types de femmes, à laquelle appartient Christelle de Valnor ? Et que cherchez-vous ?

Cette voix apaisante, tel un fil d’Ariane, me ramène dans le monde des vivants.

— Je n’en sais fichtrement rien, Pauline, dis-je d’une voix atone. Qu’est-ce que je dois faire maintenant ?
— Ce n’est pas à moi de le dire, Monsieur. C’est à vous de découvrir ce que vous faites là, à lui courir après. Et la seule chose que je vois, c’est qu’il vous faut faire confiance à votre instinct.
— Je ne comprends plus rien, je suis largué, Pauline.
— Soyez vous-même et ne pensez plus stratégie.
— Si tu le dis… Je te tiens au courant. Bonne journée à toi, réponds-je d’une voix monotone et sans conviction.
— Bon courage à vous, Monsieur, et je ne me fais pas de soucis pour vous, vous trouverez.

Je suis KO, vidé, lessivé.

Réfléchir.

En suis-je encore capable ?

Certainement, mais pour cela il faudrait d’abord que je reprenne figure humaine. Je file me doucher, me raser, enfiler une chemise propre et un costume décontracté et me voici tout fringant dans la salle de restaurant pour le petit-déjeuner.

Le buffet est vraiment gargantuesque et ma première épreuve de la journée sera de faire un choix gustatif.

Une fois assis, je peux enfin me concentrer sur le message de Pauline.

Tout à la dégustation de ...