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    Datte: 20/05/2023, Catégories: fh, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme caresses, Oral pénétratio, amouroman, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... tout bête, mais j’ai envie de lui faire la cuisine. Encore un point de détail qui m’inquiète. Tandis que je découpe l’échalote en fines lamelles, je suis obligée de reconnaître que cet homme me fait encore plus d’effets que je ne le pensais. J’ai franchement envie qu’il me garde avec lui. Pourtant, mis à part quelques bisous et quelques câlins, nous n’avons rien fait, mais il y a comme une alchimie entre nous deux, et je sens, je sais que c’est partagé, que c’est réciproque.
    
    Mais ça ne fait pas mes affaires, je suis une femme mariée, mère de deux enfants, et j’ai passé l’âge de jouer les midinettes transies d’amour idyllique !
    
    Pragmatiquement, c’est de ma faute ! Quelle idée d’aller se jeter ainsi dans la gueule du loup ! J’espérais que la réalité nous rattraperait et que Martial et moi ouvririons les yeux, que nous constaterions que ce n’était pas possible, que c’était juste un feu de paille, une lubie, et que l’affaire serait close. Mais d’un autre côté, quelque chose en moi espérait.
    
    Je pose mon couteau :
    
    — Martial ?
    — Oui, Élisa ?
    — Embrassez-moi !
    
    Il me regarde, assez étonné :
    
    — Là, maintenant, tout de suite ?
    — Oui, là, maintenant, tout de suite.
    — Avec grand plaisir !
    
    Il me prend dans ses bras puis il m’embrasse. C’est un très doux et très long baiser. J’adore ! Ça confirme pleinement ce que je pensais : je suis folle de ce type !
    
    Quand nos lèvres se séparent, je le regarde longuement dans les yeux, et je crois y voir mon avenir. Je ferme ...
    ... momentanément les yeux puis après les avoir ouverts, je me lance :
    
    — Martial, je suis un peu perdue.
    — Je peux vous dire où vous êtes : vous êtes dans mes bras, et c’est très bien ainsi.
    — Je suis venue cette semaine parce que je ne savais pas sur quel pied danser, et que je voulais en avoir le cœur net.
    — J’avais compris, ma chérie.
    — Arrêtez de m’appeler ma chérie, j’en perds mes moyens !
    — Ce qui est très bon signe.
    
    Je lui adresse un faible sourire :
    
    — Non, Martial, ce n’est pas très bon signe ! J’ai passé l’âge de croire aux contes de fées. Il n’y a que dans les romans à l’eau de rose que tout se passe bien. Moi, je suis mariée, avec deux enfants. Vous êtes célibataire, bel homme, et vous avez le choix. Pas moi.
    — C’est vous que j’ai choisie, Élisa. Et vous avez le choix de pouvoir refaire votre vie avec moi.
    — Avec mes deux enfants ?
    
    Il balaye mon argument :
    
    — Eux et moi, nous nous entendons bien, il me semble.
    — Ça a duré quoi… une heure. Vous êtes trop désinvolte.
    — Non, je suis fou amoureux de vous.
    
    Cet aveu très direct me fait frissonner. Je murmure :
    
    — Je… j’éprouve quelque chose de très fort pour vous.
    
    Martial me serre un peu plus contre lui :
    
    — Dans ce cas, donnons-nous une chance, Élisa. Vous et moi, nous sommes complémentaires. Je me sens très bien en votre compagnie, j’aime vous avoir à côté de moi, et je déteste quand vous êtes loin. Vous et moi, c’est évident… je… c’est tellement évident que je n’arrive pas à trouver les mots ...
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