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    Datte: 20/05/2023, Catégories: fh, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme caresses, Oral pénétratio, amouroman, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... tente quelque chose, je remonte dans ma chambre pour me changer. J’opte pour une robe en laine assez classique dont les rayures horizontales soulignent néanmoins mes formes. Oui, avec cette coiffure et ces lunettes rondes, on dirait une autre femme, je pense que ça ira.
    
    Égayée, je redescends prestement me faire admirer. Au regard enthousiaste de Martial, j’en déduis qu’elle me va bien.
    
    Bien sûr, mon hôte s’empresse de me photographier. Je crois que, même si j’étais habillée avec un sac à patates, il prendrait des clichés ! Avant de partir, je mets une petite veste assortie pour cacher un peu ma robe rayée, car il convient de ne pas en faire trop. Les bandes horizontales sont quand même assez évocatrices !
    
    — C’est bon, Martial, on peut y aller !
    — La voiture de Madame est avancée !
    
    C’est curieux, ce sentiment de passer pour un vrai couple, et finalement, j’aime bien. Je m’inquiète un peu, car je n’ai jamais connu ça avec le père de mes enfants. Aller faire les courses avec lui était une corvée, tant il était infernal dans les magasins, toujours pressé de sortir, de s’en aller à peine que nous soyons arrivés. Ça va faire des années que je préfère y aller sans lui, c’est plus simple.
    
    — J’aime beaucoup être là avec vous, Élisa.
    — Moi aussi, Martial.
    
    Me tenant toujours la main depuis le début, il m’adresse un grand sourire. J’ai envie de fondre, j’ai envie de l’embrasser, j’ai envie de croire que lui et moi formons vraiment un couple. Je résiste, mais ça doit ...
    ... se voir, car mon compagnon me demande :
    
    — Il y a un souci, ma chérie ?
    — Euh… non… tout va bien…
    
    Même trop bien. J’aime vraiment quand il m’appelle « ma chérie », spontanément, en toute sincérité. Oui, tout va trop bien, c’est irréel, ça m’inquiète vraiment ! Martial insiste :
    
    — Je vois bien que quelque chose vous tracasse…
    — Comment dire… c’est trop parfait…
    — C’est trop parfait ? Comment ça ?
    — Je suis avec vous depuis dimanche soir, et tout semble naturel, évident. Ça me trouble.
    
    Bien entendu, Martial place ses pions :
    
    — C’est la preuve que nous sommes faits l’un pour l’autre, ma chérie !
    — Même ça, je le trouve évident !
    — Vous faites allusion à quoi ?
    — Quand… quand vous m’appelez « ma chérie »…
    — C’est normal ! Vous êtes ma chérie et bien plus que ça !
    
    Je rougis, je préfère ne rien répondre.
    
    Après avoir déposé et rangé nos commissions à la maison, Martial me propose d’aller manger dehors à l’endroit de mon choix. Je préfère décliner :
    
    — Nous pouvons manger ici, chez vous. Pas besoin de gaspiller de l’argent.
    — Je ne gaspille pas mon argent quand il s’agit de vous.
    — C’est gentil, mais c’est inutile. Je vais faire à manger, je peux au moins faire ça pour vous.
    — D’accord… Je m’occupe de faire cuire la viande, mon instinct d’homme des cavernes qui ressurgit !
    
    Je pouffe de rire :
    
    — Pfrrr ! Vous en faites un beau d’homme des cavernes ! D’accord, faites donc cuire vos steaks de mammouth !
    
    Nous composons à deux le menu du midi. C’est ...
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