Nu et enchaîné (1)
Datte: 19/05/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: chuuuut, Source: Xstory
... réserver. Les instruments de torture étaient là, prêts à l’emploi, mais, cette fois, ils m’étaient immédiatement réservés ! Mon regard se fixa d’abord sur le grand lit en bois qui se trouvait au milieu de la pièce. Une boucle métallique à chacune de ses extrémités attendait que l’on y enchaîne les membres du supplicié, c’est-à-dire les miens...
Après le lit, mon regard croisa celui de mes bourreaux et de mes juges. Ils étaient bien là, au grand complet. Pas un seul ne s’était désisté. Il y avait, comme convenu, le bourreau flanqué de ses assistants. Tous trois reconnaissables au fait qu’ils portaient pantalons et cagoules de cuir. Leur torse était nu. Près d’eux, le tribunal. Mes juges étaient au nombre de cinq. Figurant la Sainte Inquisition, ils portaient des robes de bure blanches, semblables à l’aube des prêtres, flanquées d’une croix rouge. Tous avaient le visage couvert par une cagoule à pointe, pareille à celle des pénitents de la Semaine Sainte à Séville. Ils se tenaient debout, à l’exception de l’un d’entre eux, assis à une table, prêt à prendre note. Enfin, quatre témoins – trois femmes et un homme – vêtus normalement, complétaient la scène.
Procéder aux salutations n’était guère nécessaire : ils savaient pourquoi j’étais là, et moi aussi.
– Approche-toi, me dit l’un des juges.
J’obéis.
– Tu es ici pour avouer toutes tes fautes et en demander pardon. Bien sûr, chaque faute avouée sera accompagnée de la punition ...
... adéquate.
– Et si je n’ai rien à avouer ? demandai-je.
– Ne t’inquiète pas, tu parleras : nous avons ici tout le nécessaire pour te délier la langue.
Être ainsi apostrophé, avec tous les regards tournés vers moi, ne contribuait guère à me mettre à l’aise...
– Maintenant, enlève tous tes vêtements, à l’exception de ton slip.
– Mes vêtements ?
– Mais oui, tu ne dois rien cacher.
Fébrilement, je retirai mes chaussures, puis je déboutonnai ma chemise et mon pantalon. Enfin je retirai mes chaussettes. L’un des assistants du bourreau prit mes effets. Il ne me restait à présent, pour voiler ma nudité, que mon seul boxer. Me retrouver ainsi en slip devant tous ces inconnus – hommes et femmes confondus – me fit monter le pourpre au visage, surtout que le modeste linge qui me ceignait les hanches montrait tout autant qu’il cachait... L’on pouvait parfaitement distinguer la courbe de mes fesses – que j’ai, sans volonté d’en tirer orgueil, bien arrondies –, et une protubérance sous le tissu laissait non seulement deviner l’emplacement de mon pénis, mais aussi l’état qui était le sien à l’instant même.
Ainsi, alors que j’étais presque nu, le bourreau me saisit par le bras. Il me présenta, non sans une certaine émotion dans la voix, chacun des instruments et l’usage qu’il comptait en faire sur moi. Je marchai timidement à sa suite, foulant de mes pieds nus le pavé glacé. Je savais que, très bientôt, j’allais être contraint d’enfiler ma tenue d’Adam.