COLLECTION COCU. La pêche au carrelet (1/2)
Datte: 19/05/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... prends une nouvelle remontrance.
Au matin je dois attendre la marée pour changer mon filet et pour une fois très rare, je déjeune avec elle.
- Tu pars à quelle heure ?
- Dans dix minutes, je peux réparer à 13 heures et je pêcherai jusqu’à la nuit.
- Je vais au supermarché à Royan, veux-tu que je te ramène quelle chose ?
- Merci, non rien.
Je vais dans la chambre me changer et je l’entant parler dans son téléphone.
Je pars, elle m’embrasse et je monte dans ma voiture.
Je fais un tour rapide et je me gare au bout de notre rue en sens unique, là où il lui est impossible de me voir.
13 heures trente, une voiture s’engage, un petit coup d’avertisseur et je vois Gisèle monté sur des talons haut dans un tailleur soulignant ses courbes à la limite de la provocation, inconnu de moi.
Une fraction de seconde la vision de ma femme me fait cérébralement bander.
Elles passent devant moi sans me voir, mais je suis étonné car la personne qui conduit est une femme blonde.
Gisèle est brune et au plus loin où je remonte, aucune amie blonde ici au bord de mer.
Elle remonte à gauche et passe devant l’hôtel Cordouan pour tourner à droite et monter dans la partie haute de Saint-Palais.
Je suis à distance quand je vois clairement Gisèle se pencher vers la conductrice et l’embrasser faisant faire une embardée à la voiture.
Elle tourne une nouvelle fois à gauche et alors qu’une fraction de seconde la route tourne à droite entre des villas, je ...
... freine.
Leur voiture est arrêtée cinquante mètres devant moi.
Les deux filles sortent sans me voir.
Dès que tout semble calme, j’avance jusqu’à un petit bois ou je gare la voiture cachée aux yeux des deux complices.
En passant, j’ai vu qu’elles sont entrées dans des maisons jumelles.
L’autre les volets étaient fermés.
Je pousse le portail et je longe la maison pour voir l’arrière.
Je suis sous des pins, le sol jonché d’un tapis d’aiguilles, j’avance et elles crissent sous mon pied.
- Matilda, il y a quelqu’un à côté.
- Tu as entendu quelque chose.
- Oui, le bruit d’aiguilles de pins écrasées.
- La villa est en vente.
Depuis deux ans l’agence tente désespérément de s’en séparer.
Les aiguilles craquent sous l’effet de la chaleur, c’est ce que tu as entendu.
Pourquoi as-tu peur, tu m’as bien dit que ton mec était parti réparer son filet à la grande côte, comment pourrait-il se trouver à côté ?
À deux doigts de me faire repérer, je quitte les aiguilles sur la terre en posant mes pieds sur les dalles de béton où il y en a moins.
Je suis derrière le mur mitoyen des deux villas et j’évite de bouger les deux femmes devant être sur une dalle identique, mais sans les aiguilles.
- Attends ma chérie, je vais mettre de la musique.
Les bruits de pas sur des graviers bientôt couverts par de la musique douce qui sort certainement d’une enceinte placée à l’extérieur m’arrivent aux oreilles.
« Et tu danses avec lui » slow de C. Jérôme célèbre des ...