Pour l'amour de l'interdit (2)
Datte: 19/05/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Original, Source: Xstory
Cela peut sembler ridicule, exagéré, mais depuis quelques jours, l’expérience que me faisait vivre Mme Caron (je devrais m’habituer à l’appeler Marie) bousculait mon cerveau, courrait dans mon cœur et finissait par créer des bouchons dans mon sexe.
Ainsi, depuis le début de notre relation interdite, je n’arrivai plus à jouir. C’est dur d’imaginer, quand notre cursus scolaire est déjà enterré, qu’on vit seul dans un 20 mètres carré par obligation, que la seule chose qui ne nous a jamais trahi, la seule chose qui a toujours été là, nous lâche dans le pire des moments. Chaque soir, dans mon clic-clac, seul, j’essayai, devant du porno ou avec mon imagination, mais rien n’y faisait. Trois jours de suite sans arriver à jouir, sans ce que j’avais fini par ériger comme une grande fierté (que je partageais pourtant avec beaucoup d’hommes), éjaculer. Alors, jeudi soir, après une journée de cours sans Maths, j’en fis une mission. A peine rentré chez moi, je tirai les rideaux, m’affalai sur le clic-clac, et sortis mon sexe. En quelques va-et-vient, mon sexe fut dur, droit, fier. Je fermai les yeux, et m’imaginai Marie, à quatre pattes, en train de me sucer.
Mon imagination vogua, sans limites, dans toutes les possibilités qu’offrait une relation entre un homme et une femme. Et, au bout d’un temps que je ne comptai pas, quand mon imagination m’emmena dans les positions les plus tordues avec Mme Caron, finalement, j’éjaculai, comme une libération, relâchant sauvagement toute la ...
... tension que j’avais accumulée ces derniers jours sur mon ventre et le bas de mon t-shirt. Libéré, je jetai mes habits au linge sale, et m’armai d’un rasoir pour enlever les poils de mon pubis.
Le lendemain, j’entrai dans le cours de Mme Caron, fier et confiant. Je profitai de ses courbes pendant toute l’heure, ne pensant qu’à avoir une discussion avec elle à la fin du cours. La sonnerie passée, je traînassai naturellement pour me retrouver à sortir en dernier de cours. Marie me sourit, comme si elle savait ce que j’avais traversé ces derniers jours.
— Je dois aller en cours. Mais j’ai du temps libre ce soir, on se retrouve au bar ?
Elle me montra la porte sans même attendre une réponse, se doutant que je n’avais aucune intention de refuser. Il me restait encore deux heures de cours, mais elles passèrent en un éclair au travers des rêves qui fusaient dans ma tête. Je rentrai chez moi, essayant de trouver la tenue la plus correcte disponible. Les possibilités n’étaient pas légion, et je choisissais vite un jean ample bleu et une chemise blanche. Aucune fioriture disponible, pas de temps à perdre en parfum ou gel, et je me retrouvai prêt à 19h pour un rendez-vous fixé à 20h. Alors je m’asseyais là, sur mon clic-clac, les jambes croisées, imaginant à quoi pourrait ressembler ce date étrange. Comment serait-elle habillée ? Une part de moi espérait la voir arriver dans une minijupe latex rouge avec un chemisier ouvert laissant voir son soutien-gorge rouge. J’avais envie de la ...