Adoption - Histoires de Sexe

Adoption

... enfin. Étrange tableau sans doute que cette union de nudités embrassées autour d’une madone brune berçant tendrement une enfant blonde tout aussi nue qu’elle. La jeune femme renaît peu à peu dans ce corps languide, les paupières s’ouvrent, les jambes se détendent, la bouche répond aux baisers, mais la main reste crispée sur le sexe.

Avec l’aide d’Alexandra, Michèle installe Kristel sur le dos, sa nuque sur ma poitrine. Elle l’oblige doucement à retirer sa main et à écarter les cuisses. Le ventre, le pubis et tout l’entrejambe sont abondamment mouillés, plusieurs croûtes de cire adhèrent encore aux lèvres, du clito au périnée. Michèle en détache quelques-unes avec précaution de la fine peau rougie. Elle promène ses doigts sur le duvet trempé, les renifle, mais ne dit rien. Kristel cache ses yeux sous son bras.

Je caresse ses petits seins pointus, titillant affectueusement leur sommet sensible. Un pauvre sourire lutte contre la tristesse de sa bouche.

— Ça va mieux ma puce ? Tu as eu très mal ? Trop mal ? Pourquoi ne pas avoir demandé d’arrêter ? Tu voulais jouir ? Jouir pour Michèle ?
— J’ai fait pipi… marmonne-t-elle piteusement en dégageant son bras pour me lancer un regard désolé.
— Mais c’est pas grave, ma chérie ! Moi, je crois que tu as joui très fort, c’est plutôt ça, tu sais.
— Oh, c’était fort, oui ! Ça faisait mal, j’avais l’impression d’être brûlée et puis serrée, j’avais peur. Je ne voulais pas dire « citron », j’en avais envie, mais…
— Mais c’était ...

... bon aussi ? Envie d’arrêter et envie de continuer…
— Oui… Je ne sais pas pourquoi. C’était fou… le… le mal me faisait du bien. La chaleur sur ma chatte aussi… J’ai crié pourtant, non ?
— Gémi, plutôt. Sauf à la fin, là oui, tu hululais ! ! C’était beau… (Inutile de lui dire notre inquiétude)
— Je ne sais pas, c’était comme dans un cocon… J’entendais parler, vaguement… J’étais concentrée sur mes sensations, ça irradiait du ventre à mes seins… dans mon cul aussi…
— Je te promets qu’il n’y avait rien dans ton joli petit trou, juste un peu de cire qui a coulé dessus.
— Ah ? Oui, j’ai senti, au début. Ensuite, tout s’est brouillé, j’étais sans force… Heureusement que vous étiez là, toi et Michèle… Et puis, d’un coup, je n’ai plus pu me contrôler, il y avait une trombe dans mon ventre, ça m’a emportée… j’ai juste compris que j’étais toute mouillée… de pipi… Je suis désolée, j’ai honte !
— Ma puce, tu as joui très fort, c’est tout ! Et c’est très bien ! Ça ne t’était jamais arrivé avant… de couler comme ça ? Ce n’était peut-être pas du pipi, ou pas que… tu sais.
— Jamais ! Jamais comme ça ! Même quand Christiane m’a fait jouir. Avec elle c’était plus fort que ce que j’ai connu avant, mais pas autant que là ! Tu crois que je suis une fontaine ? J’avais envie de faire pipi depuis un moment, aussi… j’aurais dû…

Je souris. Ses yeux se perdent dans le vague, dans le souvenir immédiat, dans des questions peut-être.

— Dis, Annette, je n’ai pensé qu’à Michèle, avant et après, ...