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Photos de famille (9)
Datte: 16/05/2023, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Doogy Woogy, Source: Xstory
La fermeture hebdomadaire tombait à point pour une première séance de pose. Ophélie entassa des vêtements sur son lit, optant pour des tenues simples et confortables dans lesquelles la débutante serait à l’aise. Lorsqu’il fut évident qu’ajouter plus de fringues risquait de faire exploser la fermeture Éclair de sa valise, elle porta son attention sur l’ambiance sonore de la séance. Après une rapide sélection, la photographe croisa les doigts pour que son choix ne rebute pas la plus jeune des sœurs d’Anton dont les goûts musicaux restaient un mystère. D’ailleurs, elle ne semblait pas attacher une énorme importance à la musique. Puisque Ophélie avait choisi des vêtements en cuir, un peu de rock lui parut être la meilleure option. Elle chercha quelques CD plus tranquilles, au cas où… Son téléphone sonna. Sa première pensée fut que Sabrina, intimidée, renonçait. Elle se trompait. — Oh, salut Jessie-Line ! Comment vas-tu, chère cousine ? Ça fait un bail qu’on ne t’a pas vue dans les parages. — Justement, j’ai l’intention de passer te voir cet après-midi… — Mince ! Pour une fois que tu es là, il se trouve que j’ai une séance prévue. — Je peux passer après. — Oui. Mais, attends… j’ai une petite idée. La fille qui pose cet après-midi est une débutante. Viens dès que tu le peux : tu es la mieux placée pour lui prodiguer des conseils, puisque tu es dans le métier. Enfin, si cela ne te dérange pas. — Tu fais ce genre de books, maintenant ? — Non, je le fais ...
... parce que son frère est un ami de longue date. Physiquement, elle dégage quelque chose d’animal ! — Je verrai ça, alors… Ophélie avait acquis contre une somme dérisoire l’appartement attenant à son magasin, tant il était en piteux état. Elle y avait aménagé un studio photo à sa guise. À l’arrière, une cour permettait de faire des séances en extérieur. L’appel de Jessie-Line lui avait donné la pêche, elle avait hâte de commencer. Elle s’installa au volant, glissa dans l’autoradio un des albums qu’elle avait choisis pour l’après-midi. Tout le long du trajet, elle accompagna les chansons à tue-tête ; elle chantait peut-être un peu faux, mais les décibels n’offraient à personne la possibilité de s’en rendre compte. Elle se trémoussait autant que la conduite le lui permettait. Ophélie espéra que cette musique produirait sur Sabrina un effet similaire. Elle se gara dans la cour et porta la valise dans le studio. Elle avait un peu triché avec les habits : les vestes avaient voyagé dans un sac supplémentaire. Elle posa tout sur le canapé puis s’en alla au bar où Anton avait fini par lui céder ; Sabrina n’arriverait que dans une heure. Rien qu’à la lecture du panneau sur le trottoir, le plat du jour – pavé de bœuf mariné à l’échalote – lui mit l’eau à la bouche. Anton arriva en avance. Sa jeune sœur n’ayant pas le permis, il s’était chargé de l’aller ; l’aînée récupérerait Sabrina en fin d’après-midi. Ils rejoignirent Ophélie qui terminait son repas. S’installant à la table, ...