John & Jane (4)
Datte: 15/05/2023,
Catégories:
Transexuels
Auteur: Kama666, Source: Xstory
Je file à la gare, retrouver Eve qui arrive de Montpellier. Comme elle me l’a demandé je me suis habillée comme Jane, avec bas et sous-vêtements, jupe, blouse et mon imper qui dénote un peu mais nécessaire avec la fraîcheur du soir. Par chance sur le chemin je passe devant une vitrine où une jolie petite veste avec un beau décolleté me séduit. Par impulsion féminine ? j’entre dans la boutique. Une nouvelle fois je trompe mon monde et ressors plus féminine que jamais avec la veste sur le dos et l’imper dans le sac.
Le train entre en gare, mon cœur bat à tout rompre. Je vois Eve, elle s’approche, ne me reconnaît pas, en 6 mois ai-je tellement changé ? ma coiffure, mes habits, elle est arrivée à mon côté , je murmure :
— Eve !... bonsoir ma chérie.
Elle me regarde, bouche bée, sans dire un mot, elle lâche sa valise et se jette à mon cou, la chanson de Piaf me revient en tête :
’’Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne, écrasés l’un contre l’autre, nous ne formons qu’un seul corps’’.
Nos lèvres s’unissent, nos yeux se ferment, on apprécie l’instant présent après six mois de séparation, les bruits de la gare deviennent un brouhaha sourd, puis elle murmure :
— Jane, petite sœur, que tu es belle !, ta coiffure, ton ensemble, tu es méconnaissable !
— Et toi Eve tu es magnifique. Viens ma chérie, partons ! As-tu fait bon voyage ?
— Très bien, merci... Alors vrai, tu es installée, tu es chez toi ? Et tes parents ?
— Oui, je suis chez moi. Mes ...
... parents savent que je ne suis pas libre ce week-end. Allez, viens !
— Tu es devenue une grande fille indépendante, et elle éclate de rire.
Nous rejoignons la rue Galande et discrètement nous montons jusqu’à ma chambre. Travestie, j’ai toujours peur de rencontrer les propriétaires dans l’escalier.
Arrivées dans ma chambre nous laissons libre-cours à nos envies. Les bisous deviennent baisers brûlants, les jupes, blouses, robes volent. Elle en slip brésilien rouge et moi en sous-vêtements blancs tombons sur le lit.
Sevrées les mains effleurent, caressent, palpent ; assoiffées les bouches embrassent, lèchent, sucent. Eve brûle les étapes, abandonne son dernier vêtement et s’offre sur le dos, genoux repliés sur la poitrine. Je lèche longuement son intimité et la pénètre d’un coup. On fait l’amour avec passion, rage, ses bras m’étreignent. Nos gémissements sourds deviennent sonores. On baise sans retenue, rapidement je l’arrose, elle hurle son plaisir :
— OUIIII... puis en murmurant, ouiiiiiiii... oh ! comme c’est bon avec toi !
On reste longtemps unies par le sexe et la bouche. Je caresse ses petits seins, retrouve ses tétons pointus et disproportionnés. Je me dissous en elle puis on se sépare, enlacées face à face, sourires, bisous, silence, les yeux parlent pour nous... Les cloches voisinent sonnent 10 heures.
— Eve, tu n’as pas faim ?
Son sourire et son signe de tête démentent l’adage « se nourrir d’amour et d’eau fraîche ». Je lui passe un peignoir et ...