1. BlackBerry vs iPhone : Rencontre des plus troublante


    Datte: 15/05/2023, Catégories: inconnu, voyage, train, telnet, collection, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme rencontre, Auteur: Onyx31, Source: Revebebe

    ... Monsieur.
    
    Retour brutal à la réalité.
    
    Tout à ma rêverie je n’ai pas remarqué la vendeuse qui me tend le terminal. Je règle et sors rejoindre mon taxi.
    
    — Gare d’Austerlitz, s’il vous plaît.
    
    Mon téléphone vibre, c’est justement Pauline. Elle veut quelques précisions avant de m’envoyer par mails tous les détails et documents sur mon trajet.
    
    Je ne me lasserai jamais de sa voix. C’est une de ses armes fatales. Je me demande comment elle est habillée ce matin. Cette fille regorge de talents souvent insoupçonnables. Elle a ce don si particulier de porter naturellement la tenue adaptée à la situation, d’avoir le bon mot et le bon geste au bon moment.
    
    Depuis maintenant cinq ans qu’elle travaille pour moi, je ne sais toujours pas ce qui me charme le plus en elle. Dès que je le peux, je l’emmène lors de négociations difficiles. Plusieurs fois, alors que je sentais que le contrat allait nous échapper, elle a su retourner la situation de façon magistrale. Comme je le dis souvent à mon associé, il y a trois choses qui font tourner le monde : le sexe, l’argent et le pouvoir. Mais, parfois, je l’avoue, je ne comprends pas comment elle réussit ce tour de force. Ce doit être certainement un talent secret hérité d’une ancêtre ensorceleuse. Chaque jour je me félicite de l’avoir choisie. Elle est aujourd’hui devenue ma première collaboratrice et est indispensable au bon fonctionnement de la société, et, cerise sur le gâteau, elle ne rechigne jamais à…
    
    Brrr brrr, encore mon ...
    ... téléphone.
    
    — Allo ? Ah, bonjour. Oui… non… parfait, je m’en occupe.
    
    Quelques mails et coups de téléphones plus tard et voici que la gare se profile devant nous.
    
    Je règle, remercie le chauffeur et file m’engouffrer dans le hall des départs.
    
    J’ai peu de temps. J’expédie les formalités, trouve le bon quai, le bon train et monte à bord. Les numéros de compartiments défilent, enfin le mien. J’ouvre la porte, salue machinalement ses occupants et m’installe à ma place près de la fenêtre. Je pose mon ordinateur portable sur mes genoux et me mets au travail.
    
    4 h 30 de trajet
    
    Quatre heures plus tard, mes dossiers terminés, je suis fin prêt pour aller rencontrer ces deux vieux chnoques. Enfin, je ne devrais pas médire sur les clients qui me font vivre.
    
    Encore trente minutes à tuer.
    
    Je me détends et replie lentement l’écran de mon ordinateur sur le clavier. Au fur et à mesure qu’il descend, je vois se dévoiler une paire de jambes parfaitement épilées, au grain de peau incroyablement fin et régulier, annonciateur très certainement d’un toucher des plus agréable. Dans leur prolongement, des pieds effilés aux ongles parfaitement manucurés enchâssés dans des escarpins à hauts talons et aux lanières d’un cuir finement travaillé caractéristique d’une ancestrale maison parisienne.
    
    Je reste stoïque.
    
    Elle décroise les jambes, le tissu de la jupe d’un noir mat profond se tend légèrement au-dessus des genoux, mais sans rien dévoiler. Mon activité neuronale se décuple ...
«1234...11»