1. Les vacances de Laure (3)


    Datte: 14/05/2023, Catégories: Hétéro Auteur: M. de Seingalt, Source: Xstory

    — Alors c’est convenu, je laisse mon fils entre tes mains ce soir, dit Constance.
    
    Si elle savait ! pensa Laure. Si seulement elle savait qu’il n’y a pas une heure, c’est sa verge qui était entre mes mains.
    
    Mais sans trahir les pensées qui se bousculaient dans son esprit, elle embrassa son amie et lui souhaita de passer une belle soirée. Constance, toute pimpante dans sa robe estivale, prit son sac à main, se saisit de ses clés de voiture, et partit rejoindre le courtier en vin qui la courtisait ouvertement.
    
    Sitôt le portail de la villa fermé, Laure s’empressa de mettre la table pour deux personnes, et de finir la préparation de son dîner à elle. Elle ne négligea aucun détail, à commencer par les bougies qu’elle installa ici et là, sur la table et autour du salon. En l’occurrence, elle avait un objectif fort pragmatique. Certes, l’éclairage aux chandelles créait une atmosphère romantique. Mais Laure était également consciente d’avoir plus du double de l’âge du garçon qu’elle comptait bien séduire ce soir, et elle espérait qu’un éclairage tamisé occulterait les petites imperfections corporelles que les années avaient inévitablement accentuées.
    
    Elle n’aurait pas dû s’inquiéter. Depuis qu’il s’était répandu entre les doigts de Laure, François avait de la peine à débander. Il avait bien repris une douche froide, mais rien n’y faisait. La perspective de passer la soirée seul avec l’objet de son désir, et la promesse implicite qu’elle lui avait faite de le dépuceler ...
    ... étaient plus fortes que l’eau glacée. Il se rasa, se parfuma, s’habilla avec soin et descendit pour le dîner à huit heures précises.
    
    Lorsqu’il arriva en bas de l’escalier, sa respiration s’accéléra. Laure était somptueuse. Elle avait revêtu une robe assez courte, fermée devant par une longue ligne de boutons, dont elle avait laissé les derniers ouverts à la fois en bas et en haut. Elle était naturellement assez grande, mais juchée sur ses escarpins noirs vernis (Louboutin So Kate, pour les connaisseurs), elle dépassait François de quelques centimètres. Elle était maquillée avec élégance, et même à distance, les effluves de son parfum (Shalimar, de Guerlain) faisaient palpiter les narines - et le cœur - du jeune homme.
    
    — Passons à table François, tu dois avoir faim, dit-elle avec un sourire.
    
    Moitié intimidé, moitié excité, François s’assit à sa place. Les plats se succédèrent, façon tapas. Laure avait imaginé le menu ainsi, consciente qu’ils n’arriveraient peut-être pas au bout. À chaque fois qu’elle passait derrière le garçon pour débarrasser son assiette ou remplir son verre, elle se penchait, effleurait sa nuque ou son épaule de la poitrine, et l’enveloppait de son parfum. À la difficulté qu’il avait à soutenir la discussion, elle voyait bien qu’il était sur des charbons ardents, et s’en amusait intérieurement.
    
    Enfin, elle décida de mettre fin à ses tourments. Ayant déposé plusieurs plats vides à la cuisine, elle revint vers lui, posa ses mains sur ses hanches dans ...
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