1. Djalil, un amour de jeunesse (3)


    Datte: 13/05/2023, Catégories: Hétéro Auteur: AnneLaure, Source: Xstory

    ... rassoit sur mes fesses et continue de me passer de la crème sur les cuisses et les jambes.
    
    — T’as vraiment changée Anne-Laure.
    
    — Comment ça ?
    
    — Quand j’ai commencé à taffer dans la boîte de ton père et que je t’ai vu la première fois tu m’as tout de suite plu, mais j’aurais jamais pensé qu’on puisse un jour avoir une relation ensemble.
    
    — À l’époque je n’avais pas le même âge aussi. Et donc récemment tu t’es dit que c’était possible ?
    
    — Non... mais je t’avoue que ça fait longtemps que j’en ai envie.
    
    — Moi ça fait longtemps que tu m’attires...
    
    — Ah ouais, et qu’est-ce qui t’attire chez moi ?
    
    — Tu es bien foutu, tu as une belle voix... je ne sais pas pourquoi j’ai un faible pour toi, c’est comme ça.
    
    — T’as déjà été avec un rebeu avant ?
    
    — Non jamais.
    
    — Et tu kiffes ?
    
    — Disons que j’aime les bruns au teint hâlé, c’est mon genre de mec.
    
    — Tu avais un copain avant, c’était un français non ? Donc je suis ton premier rebeu ?
    
    — Oui c’est exact. Et toi c’est quoi ton type de femme ?
    
    — Moi les françaises justement, et je préfère les blondes, donc on va bien ensemble. Et j’aime les coquines comme toi.
    
    — Coquine ? Coquine dans quel sens ?
    
    — Dans le sens où tu sais ce que tu veux. On m’avait jamais chauffé comme tu l’as fait dans la camionnette ; et tout à l’heure j’aurais jamais pensé que tu me sucerais comme tu l’as fait. En plus j’aime trop comme tu t’habilles.
    
    — Tu trouves que je suis allée trop loin ?
    
    — Non c’est pas ça ; ...
    ... c’est juste que sous tes airs de fille de bonne famille tu caches bien ton jeu, on croirait pas comme ça, mais t’es une vraie coquine en fait.
    
    Il se lève, essuie le reste de crème puis s’allonge sur le transat à côté. Nous restons longuement à parler au bord de l’eau. Je remets mon haut de maillot pour me tourner sur le dos.
    
    Une heure passe et mes parents ont terminé leur sieste, mon père vient boire un verre sur la terrasse, puis Djalil et lui retournent travailler ensemble au garage.
    
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    Cette discussion venait confirmer ce que je pressentais, sans le dire ouvertement il m’avait fait comprendre que j’avais été un peu salope et qu’il avait apprécié. Après tout, si ça me permettait d’être avec lui, qu’il trouve que je sois une "coquine" ne me dérangeait pas outre mesure.
    
    Et puis la discussion m’avait rassurée, nous avions commencé à nous avouer nos sentiments respectifs et ses compliments m’avaient donné confiance en moi. Et surtout je n’étais plus la seule à faire des efforts pour aller vers lui, c’était devenu réciproque, et j’avais la confirmation que je lui plaisais.
    
    En fin de compte j’étais sereine et heureuse et c’est ce qui comptait le plus, et la soirée qui arrivait était prometteuse ; car ce soir ma mère avait réservé une table dans une ferme auberge locale, les garçons avaient presque terminé les travaux et je suppose que mes parents voulaient fêter ça.
    
    Au cours de notre discussion Djalil m’avait dit avoir apprécié la façon dont j’étais ...
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