J'aime le voir... (7)
Datte: 13/05/2023,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: caribonex, Source: Xstory
... sur sa cuisse.
Je ne prête plus guère attention au film qui paraissait prometteur d’ailleurs, mais dont je serais désormais bien incapable de restituer l’histoire. La seconde qui s’écoule alors et qui parait comme dans les romances " durer une éternité " voit la main fine de Laurane se poser sur la mienne.
Nous restons ainsi comme figées durant de longues minutes et quand j’ai l’impression que ma main va prendre feu, je me tourne vers elle et rencontre son regard brillant. Nos têtes se rapprochent et nos lèvres viennent sceller l’offrande de notre rencontre. J’ai complètement oublié que j’avais choisi la rangée de l’arrière, mais heureusement que je l’ai fait, car notre baiser dure longtemps, très longtemps, tout en délicatesse et en douceur, je ne le décrirai pas plus, car cela restera quoi qu’il advienne Notre moment.
Le film est complètement oublié et c’est le générique de fin et sa musique assourdissante qui nous fait nous séparer avant que les lumières ne s’allument. On se regarde toutes les deux, un peu confuses, un peu tendues, comme si la lumière nous avait révélées. Puis, on se sourit, ravies de voir sur le visage de l’autre, le même sourire, les mêmes yeux brillants de joie et osons le dire de tendresse.
J’avais un peu prévu un autre scénario, mais moi aussi mon cœur bat follement et lentement, en savourant la marche, nous nous dirigeons vers son petit appartement. Ces quelques instants sont comme un ailleurs, comme hors du temps. Je n’étais jamais ...
... allée chez elle, juste déposée ou, comme ce matin, cherchée au pied de l’immeuble.
Dans l’escalier, on ne résiste pas à un nouveau baiser et on monte rapidement en riant.
Une fois la porte de son logis franchie et surtout refermée derrière nous, nous reprenons notre baiser torride, que nous interrompons au même moment pour lâcher chacune « je n’ai jamais... »
On ne va pas au bout de notre phrase, chacune a compris dans ce début d’aveu que c’est la première fois que nous avons une relation saphique. Ces quelques semaines de tensions, de frôlements, de séduction douce trouvent leur achèvement dans notre baiser. Collées, quasiment imbriquées, l’une dans l’autre, nos langues ont entamé un ballet fou qui me rend toute chose. Et quand je reprends mon souffle, totalement hors d’haleine, je constate qu’il en va de même pour Laurane.
Ses pupilles sont dilatées comme si elle avait pris du peyotl ou d’autres substances et je sais qu’elle voit la même chose chez moi. On se sourit avec le même air coquin, jetant tous nos préjugés, toutes nos retenues au loin et, tout en s’embrassant encore et encore, on avance dans une espèce de danse du crabe désordonnée ou, à chaque pas un vêtement tombe. Nos chaussures, une jupe qui se dégrafe, une autre qui manque me faire trébucher. Je me recule et la découvre dans un superbe ensemble de lingerie vieux rose en dentelle de qualité qui s’harmonise à merveille à sa peau dorée.
Ma lingerie est fort jolie, mais je découvre à l’aune de ce que je ...