1. Baisée par le pire des connards (1)


    Datte: 12/05/2023, Catégories: Hétéro Auteur: lel0up, Source: Xstory

    ... retire son doigt de ma bouche et je serre les dents pour retenir mes larmes. Je ne veux pas lui faire le plaisir de pleurer devant lui. Il se rhabille et se casse, sans rien dire. Sans m’embrasser.
    
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    ÉPILOGUE :
    
    Ce qui devait arriver arriva. Je tombe effectivement enceinte. Je ne trouve pas le courage d’en parler à mes parents avant que ça se voit, avant qu’il ne soit trop tard pour avorter. Au lycée, tout le monde me traite de salope. Sur mon passage, j’entends dire « ça valait vraiment la peine de nous faire chier avec le féminisme si c’est pour se faire engrosser à 18 ans ». J’ai tellement honte que je n’ose rien dire.
    
    Cédric s’est remis en couple avec Mélanie. Ils se roulent des pelles, se caressent, baisent presque devant tout le monde, dans la cour du lycée. Mais eux, personne ne les critique. Bientôt, je n’en peux plus de cette ambiance, et j’arrête d’aller au lycée.
    
    Dans les mois qui précèdent mon accouchement, Cédric sèche les cours à plusieurs reprises pour venir me baiser. Ça l’excite de savoir qu’il m’a mise enceinte. En bon mâle, il se sent tout puissant, fier de s’être reproduit, comme si ça ne tenait qu’à lui. Il me prend sans capote, bien sûr. Le mal est fait de toute façon. Le mâle est fait, aussi, puisque j’attends un fils. Quand je lui dis, il est fou de joie. Il m’embrasse pour la première et la dernière fois. Pour qu’il daigne jouir en moi, me donner son sperme à nouveau, je dois lui promettre d’élever son fils en mâle alpha, en ...
    ... dominant. De me laisser commander par lui. Hors de question que je lui bourre le crâne avec mes conneries de féminisme. J’accepte, j’accepte tout pour entendre le râle puissant qu’il pousse quand il atteint la jouissance, pour sentir son sexe gonfler et se vider en moi. À chaque fois, je jouis fort moi aussi.
    
    Mais maintenant que notre fils est né, il ne se montre plus.
    
    Je passe quelques années sombres. Je n’ose plus approcher un homme. Je ne reprends pas le lycée. Je ne travaille pas. J’élève mon fils comme je peux, avec l’aide de mes parents. Et puis je rencontre Marco. Il est d’origine portugaise et très baraqué. Plus que Cédric encore. On baise et mes instincts reprennent le dessus. Il me domine, me traite de tous les noms et je jouis à plusieurs reprises. Après, je m’en veux de nouveau, convaincue qu’il va me laisser, sachant qu’il a eu ce qu’il voulait, comme Cédric. Mais Marco me rassure. Il me prend dans ses bras. Il me remercie.
    
    On se met en couple. Il aime mon fils comme si c’était le sien. Avec lui, je découvre que je peux aimer être soumise sexuellement et que ça ne fait pas de moi un être inférieur. Je reprends mes études. Je rejoins des associations féministes où je partage mon expérience et ce que j’ai appris avec des lycéennes et des lycéens. J’explique que dominer et être dominée n’excluent pas le respect. Ah, et qu’il faut se protéger, bien sûr.
    
    Pour fêter nos un an ensemble, Marco m’a fait le plus beau des cadeaux. Il est allé trouver Cédric, seul. Il en ...