1. Nos Belles Pyrénées (5)


    Datte: 10/05/2023, Catégories: Gay Auteur: Calinchaud, Source: Xstory

    Je les voyais comme des hommes sains, dans la force de l’âge et qui restaient inséparables, tellement leur amour fraternel était si fort. Rien ni personne ne pouvait les séparer, ils s’étaient soudés dans les épreuves qu’ils avaient traversées.
    
    Je crois que j’avais compris leur désir profond, inavouable et inavoué, avoir leur femelle pour eux deux, femme ou homme, peu importait, mais de créer un vrai « couple »... A trois... !!! Sans jalousie, avec le partage et la tendresse en commun. Vivre normalement, mais à trois. Deux maris pour une femelle qui les aimerait autant l’un que l’autre et qu’ils aimeraient autant l’un que l’autre.
    
    C’était tellement inhabituel pour moi, notre moral nous enseignait, depuis des siècles qu’un couple ne peut se former qu’entre deux personnes. Mais, malgré ma culture italienne d’origine, je les comprenais. Je réalisais que si j’étais incapable de faire ce choix, de vouloir leur imposer un choix entre l’un ou l’autre des deux frères, je n’avais qu’à partir. Ils avaient été clairs et francs, honnêtes, et m’avaient exprimé sans fioriture, alors qu’ils ne me connaissaient pas, leur désir le plus profond.
    
    Après tout, même si la Loi ne le prévoit pas, je suis sûr que les « couples » à trois doivent exister beaucoup plus souvent qu’on ne le pense, quel qu’en soit leur sexe.
    
    Et pour la première fois de ma vie, je m’étais attaché à deux hommes, si ressemblants et si différents à la fois, les « aimant » déjà tous les deux, dans leur simplicité, ...
    ... dans le plaisir qu’ils m’offraient de jouir de la vie dans tous les domaines.
    
    — Allez mes hommes... On va rejoindre notre chambre ?
    
    Par mes mots, ils ont de suite compris mon accord pour être à eux deux, en fusion totale entre nous trois et que j’acceptais ce dont ils avaient toujours rêvé.
    
    Pierre m’a soulevée dans ses bras puissants, montée à l’étage et m’a allongée sur le grand lit. Laurent nous a suivis de près, et l’un et l’autre m’ont déshabillée avec sensualité, se mettant aussi à nu pour me rejoindre, leurs deux corps virils contre le mien.
    
    — C’est notre lit conjugal maintenant, à tous les trois... Tu le veux bien ?
    
    Des baisers, des caresses sur chacun et mes mains sur leurs sexes dotés d’une érection phénoménale ont été ma réponse. J’étais entre eux deux, leurs corps virils contre le mien, les embrassant tour à tour, caressant leurs torses velus, leurs cuisses de rugbyman tout aussi poilues et leurs touffes hyper-drues autour de leurs sexes. La chambre empestait l’odeur de la testostérone, des phéromones accumulées, du besoin puissant de l’homme en rut d’assouvir son instinct primaire de possession, et ça m’excitait comme un fou.
    
    Laurent m’a mis sur le dos, écarté mes cuisses, et m’a pénétrée de toute la vigueur de son membre épais, pendant que Pierre enfournait le sien dans ma bouche.
    
    Il m’était déjà arrivé de faire des plans à plusieurs, au Maroc, mais c’était purement sexuel. Là, c’était différent. Une magie, une symbiose entre nous trois, un ...
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