Une si jolie partie de poker - Histoires de Sexe

Une si jolie partie de poker

... parle pas ! Parfois, j’ai honte !

Je rigole intérieurement :

— Tu as honte ? Dommage ! J’avais dans l’idée d’organiser prochainement pour nous deux quelque chose du même genre dans un sauna.
— Ah bon ?
— Mais comme tu as honte…
— Euh…
— Je te fais grimper à l’arbre, ma Gégé ! Pour en revenir à ta soirée sperme et poker, moi-même, j’ai fait des choses un peu comme ça à ton âge.
— Ah bon ?

Joyeusement, je m’esclaffe :

— Mais je n’avais même pas l’excuse d’être pompette !Oh nein, überhaupt nicht !
— Ah bon ? Faut pas demander !
— Tu peux demander, ma Gégé…
— Euh… c’est-à-dire ?
— C’est-à-dire que, moi aussi, je peux te raconter une histoire de poker. Non, plusieurs histoires même !
— Ah bon ? Plusieurs ?

Je me redresse partiellement sur un coude :

— Tu te répètes avec tes « ah bon », ma chérie ! Comme je suis bonne et généreuse, choisis une lettre entre A et Z…
— Une lettre entre A et Z ? Ben… G, comme mon prénom.
— G… hmm, voyons… G comme… G, comme garage !

Ma copine s’étonne :

— Garage ?
— Je me comprends, Lucas était garagiste, d’ailleurs, il est toujours garagiste.
— T’as joué au poker dans un garage ?
— Non, mais ç’aurait été une bonne idée…

Je me cale mieux dans mon transat, puis j’annonce :

— OK, je vais te raconter ça, ma Gégé, mais ce ne sera pas très long.
— Vas-y, je t’écoute…

Je me lance dans mon souvenir :

— Tout au début de notre mariage, Gilles et moi ne roulions pas sur l’or. Lucas, un ami d’enfance de mon ...

... homme nous a souvent dépannés, surtout côté voiture, moyennant petits services en nature. Puis un jour, il nous a proposé de partager avec lui une grosse villa dans le sud de la France avec trois de ses potes.
— Houla ! Que des hommes ?
— Non, deux étaient en couple, donc un total de trois femmes et cinq hommes, nous compris. Lucas était redevenu célibataire depuis quelques mois, mais de temps à autre, je lui tenais nocturnement compagnie pour le consoler, si tu vois ce que je veux dire…

Jouant avec ses mèches rousses, Géraldine sourit :

— Ah oui… un échange de bons procédés…
— On va le dire comme ça…

Je marque une pause. Suspendue à mes lèvres, Géraldine est presque en train de saliver. Je me sers à boire. Parler beaucoup assèche la bouche. Ma voisine s’impatiente :

— Alors ? Alors ?
— Minute, Papillon !

Je bois tranquillement mon verre, puis je reprends ma narration.

Penchée vers moi, le visage tendu, Géraldine est toujours suspendue à mes lèvres :

— Et après ?
— Il te faut vraiment un dessin, ma chérie ?
— Ben, à défaut de détails, je peux avoir les grandes lignes ?
— Si ça t’amuse…

Je reprends le fil de mon souvenir :

— Commençons par Babette. À la grande joie de son mari, elle a accepté de branler puis de sucer tous les hommes présents. Elle en a même vidé quelques-uns sans effort. Elle s’est laissée patiner, caresser, palper, mais aucune pénétration, sauf en tout dernier lieu par son mari en levrette, tandis qu’elle était en train de sucer ...