Une si jolie partie de poker - Histoires de Sexe

Une si jolie partie de poker

... :

— Je sais, je sais…
— Au lieu de dire des conneries, raconte-moi un petit truc salace, ma chérie !
— Mais je ne vois pas quoi te raconter ! Avec mon mari, nous étions très très sages, mis à part mes petites exhibs…
— Et avant ton mari ?

Ma voisine et amante réfléchit un peu, puis lâche à voix basse :

— Euh… y a bien cette soirée poker à la Fac…
— Ah bon ? Une soirée poker ? Raconte-moi ça !
— Ben… à une seule condition : pas un mot à Bernard ! J’veux pas qu’il sache !
— Oooh ! Tu as joué les cachottières avec l’homme de ta vie ? OK, motus et bouche cousue !
— Non, il ne le sait pas, et je ne tiens pas à ce qu’il l’apprenne ! Idem pour Gilles.
— OK, OK… allez, raconte !Erzähl mir alles !

Je vois bien qu’elle meurt d’envie de se confier, mais qu’en même temps, elle hésite. Alors je pose ma main sur sa chatounette, et mon doigt commence déjà à taquiner son petit bouton rose. Je lui susurre sensuellement :

— Tu veux une petite aide, ma Gégé ? Humm ?
— Euh… après, s’il te plaît… sinon je ne vais pas réussir à aller jusqu’à la fin de mon récit…
— Après ? Je vois que tu ne dis pas non, petite dévergondée !
— Je suis à bonne école, Madame Sandra !

Retirant ma main, je ris de bon cœur. Vicieusement, sous ses yeux étonnés, je suçote mon doigt déjà un peu imprégné de cyprine, attendant l’histoire promise.

Géraldine respire un grand coup :

— C’était la dernière semaine de la dernière année de Fac. Ce soir-là, nous avions un peu abusé de la boisson ...

... afin de fêter nos diplômes. Non pas que nous étions ivres morts, mais déjà assez pompettes. Moi, avec deux verres, ça me suffit, mais pour d’autres, il faut au moins la bouteille !
— Ça, j’avais remarqué… il ne t’en faut pas beaucoup…
— Écoute Sandra, si tu me coupes dans mon histoire, je ne vais pas parvenir à te la raconter jusqu’au bout !
— OK, OK !

Attentive, j’écoute, et avec Géraldine, je me plonge dans cette soirée comme si j’étais à ses côtés, tel un témoin invisible…

Constatant une pause qui s’éternise, avide d’en savoir plus, je me décide d’intervenir dans le récit de ma voisine :

— Et c’est tout ?
— Mais non, c’est pas tout !
— Alors, et la suite ?
— Tu sais, c’est pas évident à raconter !

Mais elle continue quand même l’évocation de ce lointain souvenir…

Voilà toute l’histoire…

Un sourire amusé sur les lèvres, je lâche :

— Ah oui, en effet… Je comprends un peu pourquoi tu ne souhaites pas que j’en parle. Mais finalement, c’est bénin, ton histoire, juste du sperme.Nur Sperma !
— Bénin, bénin ! T’as de ces mots ! Moi qui étais sage comme une image ! J’ai ta parole, Sandra ?
— Bien sûr, ma Gégé ! Mais il n’y a franchement pas de quoi fouetter un chat ! Et puis, nous mettrons ça sur le compte des boissons éthyliques, n’est-ce pas ?

Géraldine rougit un peu :

— Euh oui, on va dire ça comme ça…
— Depuis tu t’es rattrapée, non ? Rappelle-toi ce que tu as fait quand nous nous sommes rencontrées lors du salon de l’érotisme !
— Oh, ne m’en ...