1. Peindre le plaisir


    Datte: 30/04/2023, Catégories: fhh, hplusag, Voyeur / Exhib / Nudisme Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... pourquoi y renoncer ? Ensemble, on pourrait y arriver.
    — Ensemble ?
    — Bien sûr. Je suis sûre que si le modèle ressent du plaisir, le peintre saura le fixer sur sa toile.
    — Vous allez vous masturber ?
    — Oui, mais c’est seulement pour satisfaire le vieux vicelard qui sommeille encore en vous. Dites-vous seulement qu’il n’y a aucune honte à être vieux, ni même à être vicelard. Et demain, si j’ai réussi ce soir à vous émouvoir en tant que vieux dégueulasse, demain nous irons à la recherche du plaisir, ensemble. Maintenant, en tant que jeune vicelarde, je mets un doigt dans mon intimité comme vous dites, la discussion a mis mon sexe en éveil, voyez-vous, et l’introduction en est facilitée. Je fais des allers-retours avec un, puis deux doigts. C’est du plaisir, mais du plaisir bon marché. Je ne sais si je vais réussir, mais parfois je deviens une jeune dégueulasse, qu’on appelle joliment femme-fontaine.
    
    Le lendemain, Evelyne est revenue dans l’atelier, mais elle n’était plus seule. Elle présenta Demian au vieil artiste, qui s’étonna de sa présence, mais qui n’en dit mot par politesse.
    
    — Cher maître, je vous présente le garçon avec qui je prends le plus de plaisir actuellement. Il a compris notre requête, si je peux m’exprimer ainsi. Et il est prêt à collaborer à la grande œuvre.
    — Mais…
    — Je vous ai dit hier que le plaisir, on devait le trouver ensemble.
    — Bon, bon…
    — Voilà comment nous allons procéder. Vous allez nous laisser un petit moment et en profiter pour ...
    ... aller boire un café en face. Disons que trente minutes nous suffiront pour arriver à notre nirvana habituel. Bien entendu, il faut que vous prépariez maintenant tout votre matériel, car je ne sais combien de temps je pourrais retenir mon orgasme.
    
    Tout s’arrangea comme il avait été dit par Evelyne. Le peintre alla consommer son petit noir. Les deux amants, d’abord intimidés par le cadre, s’en donnèrent à cœur joie, à fesses rabattues, à sexes déployés. Quand l’artiste revint, Evelyne se détacha de Demian. Elle était échevelée, les yeux brillants. Elle se mit à quatre pattes, et Demian la fourragea par-derrière avec un plaisir non dissimulé. La jeune modèle avait le visage comme ébloui, ébahi, étourdi par le plaisir.
    
    Le peintre se mit à l’œuvre, lui non plus ne boudait pas son plaisir. Il avait retrouvé la joie de travailler la toile. Il allait à toute allure, mais ne faisait aucune retouche, il lui semblait que tout était facile, évident, limpide. Au bout d’une heure, il avait presque terminé, il lui restait un petit problème : comment peindre ces yeux exorbités par le plaisir. En réalité, dans sa quête de la perfection, il lui sembla qu’il manquait un degré d’absolu… Il s’en ouvrit à Evelyne qui lui répondit :
    
    — Je sais, je ressens la même chose. Demian prend le godet de peinture rouge, c’est de la peinture à l’huile, n’est-ce pas ? Tu m’en badigeonnes l’anus et tu t’occupes du reste.
    
    La sodomie rouge, et pas de honte. Car il n’y avait plus un peintre honteux, mais un ...