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Stéphanie
Datte: 29/04/2023, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: bytrouchard, Source: Literotica
... succès. Nous sommes devenus rapidement très gros, mais l'argent était dépensé aussi vite qu'il entrait. Nous prenions de l'ampleur, et notre création commença à attirer l'attention de sociétés beaucoup plus grosses. Je savais que si nous pouvions conserver et augmenter notre succès pendant encore six mois, nous serions incontournables sur le marché. Mais cela signifiait de défendre notre territoire contre les nouveaux arrivants qui essayaient de nous voler notre marché et nos clients. Il fallait que nous continuions à améliorer notre produit tout en défendant notre part de marché. Mais avec une trésorerie aussi faible, ça devenait de plus en plus difficile. C'est à ce moment qu'un autre géant en matière de technologie que je nommerais pas, me proposa de me racheter. Je ne voulais pas vraiment vendre, mais je n'étais pas sûr que mon entreprise survive si je ne le faisais pas. J'avais l'exemple de beaucoup de nouvelles entreprises ayant inventées de nouvelles choses se faire ruiner par de grosses sociétés. Je ne voulais pas devenir un de ces nouveaux entrepreneurs de génie mis sur la paille par fierté. Alors quand ils m'ont contactée et m'ont offert de l'argent pour mon entreprise, je me suis mise à réfléchir. Je savais que cette grosse société avait les ressources techniques et le poids financier nécessaire pour réussir. Ils offraient un financement pour la totalité. Je perdais tout, mais en fin de compte je n'y voyais aucun inconvénient. Je pourrais recommencer ...
... autre chose, j'avais des idées plein la tête. Bien sûr, ils étaient assez rigides sur ce sujet, mais moi aussi. Ils voulaient que l'on fixe une clause de non-concurrence, mais j'ai restreint celle-ci au segment de marché de mon application. Du coup, ça me laissait encore de nombreuses alternatives. J'allais obtenir 250 millions de dollars pour mon entreprise. C'était pas mal pour 4 ans de dur travail. J'ai négocié en secret, seul l'avocat de l'entreprise était au courant de ce qui se passait. J'avais besoin de lui pour m'assurer que tout allait bien. La société accédante voulait que je signe un contrat de services personnels. Ils voulaient que je fournisse des services de marketing et de promotion de l'entreprise après l'avoir vendue. Je n'étais pas trop d'accord avec ça. Après avoir vendu, je voulais juste ne plus m'en occuper et les laisser faire comme ils voulaient. Mais ils m'ont dit qu'ils me paieraient pour ça. Je n'étais toujours pas d'accord, car avec 250 millions à la banque, ça me suffisait. En fin de compte ils ont conditionné la vente à la signature de ce contrat de services personnels. Je suis allé voir mon avocat. - Georges, regarde ça attentivement. Je n'aime pas cette idée et je ne veux pas que l'on puisse me tenir en laisse plus tard. - Bien sûr patron! Peut-on faire confiance à son avocat? Je l'ai fait. Et il s'avère que je n'aurais pas dû. Il m'avait dit que tout était bien et que je n'aurais pas de mauvaises surprises, que je devais aller de ...