L'histoire se répète
Datte: 28/04/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
couleurs,
frousses,
couple,
grossexe,
amour,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
historique,
historiqu,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... que ces gens sont déracinés de chez eux, de leurs coutumes. Ils ne sont pas habitués aux nôtres. Beaucoup parlent peu ou pas du tout notre langue et ne savent pas travailler. Il faut tout leur apprendre, ça prend du temps et ce n’est pas très rentable. Ainsi, le prix d’un esclave descendant du bateau n’est jamais très élevé.
— En somme, s’ils étaient formés avant de les vendre, ils vaudraient beaucoup plus cher ?
— Oui, bien sûr. Une bonne cuisinière vaut de l’or. Un valet poli, discret et efficace aussi. Reste la main d’œuvre. La majorité finira dans les champs et apprendra à coups de fouets…
— Donc, il y a deux sortes d’esclaves, le tout-venant et l’esclave de luxe. Pourquoi ne pas vous spécialiser dans l’esclave de luxe ?
— Ha-ha-ha ! Je n’y ai jamais pensé. Mais ça vaudrait sûrement la peine, sauf qu’il faut du temps et des gens pour les former, et ça, ça coûte aussi.
— Vous faites combien de voyages par an ?
— Au moins deux, trois si les conditions sont favorables.
— Donc vous revenez tous les quatre à six mois en Amérique.
— C’est ça. À quoi pensez-vous ?
— Eh bien… à plein de choses. Si je pouvais choisir, disons… une dizaine d’esclaves, les plus beaux, je prends quatre à six mois pour les former et je les revends un très bon prix. Et on partage !
— Vous ne manquez pas d’idées ni d’air ! Encore faudrait-il que vous ayez un toit pour les loger, de l’argent pour les nourrir, des gens pour les garder, d’autres pour les former et ainsi de suite. Remarquez… j’y ...
... pense… Venez donc avec moi, « matelote ».
Il l’emmena dans la cabine du couple noyé et ils firent l’inventaire de leurs malles. Il y avait là de très beaux vêtements dont Alice pouvait profiter, étant à peu près de la même corpulence que la défunte. Malgré une forte réticence, le capitaine finit par la convaincre que ce serait toujours mieux que ce qu’elle avait dans sa petite valise, et qu’en plus une « dame » en imposait plus aux malfrats comme aux autorités qu’une fille d’apparence pauvre. Lui-même trouva quelques vêtements, des pantalons surtout, qui pourraient lui convenir. Pour les vestes et chemises, il était beaucoup trop large. C’est au fond des malles que leurs recherches devinrent intéressantes. Ils trouvèrent divers papiers et souvenirs personnels, l’acte de vente d’une boutique de mercerie vendue à Besançon, dont ils étaient originaires, et un acte de propriété d’une concession aurifère de l’ouest des Amériques, probablement une arnaque vendue par un habile colporteur. C’était aussi la raison de leur traversée, le rêve de devenir riches et couverts d’or, probablement un calvaire pour deux petits commerçants dans l’enfer que Norbert décrivait. Ils y avaient mis toutes leurs économies. Et l’argent de la vente de la boutique et de leur maison avait été converti en un paquet de titres d’un emprunt national, des papiers sans valeur aux Amériques, ainsi qu’un lourd coffret contenant des rouleaux de pièces d’or et les quelques bijoux de la dame.
— Ça ma petite, ...