L'histoire se répète
Datte: 28/04/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
couleurs,
frousses,
couple,
grossexe,
amour,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
historique,
historiqu,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... à venir. Tout cela donna des idées à Norbert et Alice qui convolèrent en justes noces un samedi, entourés par leurs personnels en aubes rouges pour les hommes et bleues pour les femmes, encadrant les mariés tous deux en blanc. Un magnifique clin d’œil à la France, une superbe fête qui dura tard dans la nuit. Alice connut à son tour les joies de la grossesse, et une superbe petite fille naquit l’année suivante.
Ce furent quelques années de pur bonheur, durant lesquelles tout le monde semblait heureux, les affaires marchaient bien pour la Compagnie Transatlantique, l’exploitation du coton rapportait bien, mais la jeune maman avait abandonné ses soirées coquines ou dansantes pour se consacrer à son bébé. Hélas, quelques gros nuages s’amoncelèrent à l’horizon.
D’abord, ce fut l’année des ouragans qui frappèrent la région à plusieurs reprises. Cette année-là fut catastrophique pour leur plantation comme pour les autres, où tout fut dévasté. Faute de travaux aux champs de cotons, on occupa les employés à tout remettre en état, à commencer par les habitations. Il fallait pourtant continuer de nourrir toutes ces bouches sans revenus, heureusement qu’il y avait des réserves financières et que la Compagnie continuait de fonctionner. Beaucoup ne s’en remirent pas et partirent vers des contrées plus sereines ou vers des grandes villes de la côte est. Alors Norbert et Alice tentèrent le pari de racheter à vil prix des terres nouvellement libérées et d’augmenter leur production en ...
... augmentant le nombre de leurs « employés ». La jalousie ne tarda pas à faire son œuvre, et on commença à battre froid au couple à la réussite trop insolente. On chercha à les discréditer et on trouva vite des raisons, en tête desquelles était leur façon de traiter leurs esclaves. Ces révolutionnaires voulaient-ils provoquer une révolte ? Payer des esclaves, quelle stupidité et quelle folie ! Si bien que même la Compagnie eut de plus en plus de mal à trouver des clients, acheteurs comme vendeurs. Même Charlotte, pourtant marraine de la petite Clarisse, ne parlait plus à sa mère et ne tarissait pas de critiques sur le mauvais esprit de cette femme, tenancière d’un « lupanar ». On vivait donc à la plantation un peu replié sur soi, sortant le moins possible pour éviter remarques et quolibets. Norbert transportait essentiellement des passagers dans un sens, et sa propre production de coton dans l’autre, juste de quoi assurer la maintenance du navire.
On ignorait encore à cette époque où et comment se formaient les ouragans. Celui qui frappa les côtes de Louisiane jusqu’à Aurora et Beaumont était encore plus intense et plus violent que les précédents. À tel point qu’Alice et sa petite fille durent trouver refuge sous le plancher de la maison, dans la boue que produisaient les trombes d’eau qui s’abattaient sur la plantation. Encore une fois, tout fut ravagé, mais Alice se rassura en pensant que la production de coton était sauvée. La récolte avait eu lieu et était dans les soutes ...