L'histoire se répète
Datte: 28/04/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
couleurs,
frousses,
couple,
grossexe,
amour,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
historique,
historiqu,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... l’aventure aux Amériques avec une nouvelle danse très osée qui fait fureur dans les cabarets parisiens et les salons privés, le « can-can », ou « coin-coin ». Elles ont avec elles un jeune musicien et se proposent de l’enseigner aux gens du nouveau monde. Elles nous ont fait une démonstration sur le bateau, c’est très coquin !
— Vous savez où les retrouver ? Ce serait parfait pour mes habitués…
— Certainement à l’hôtel, je passerai voir et je vous les envoie.
On enleva les tables et l’on ne fit qu’un buffet, pour laisser la place libre à la danse. L’estrade serait parfaite pour la démonstration des danseuses, qui entraîneront les gens à les imiter. Elles étaient ravies de trouver si vite un endroit pour démarrer leur tournée américaine, et l’on convint d’un partage de la recette. Elles avaient beaucoup d’énergie, le petit pianiste était excellent, le rythme endiablé et tout le monde participait à la « coquinerie » de la situation. On restait dans la licence mais dans un registre très différent, et cela plut, plut, plut, d’autant que le champagne coulait à flot. Le vieux pianiste eut un peu de mal à apprendre cette nouvelle musique, mais il en connaissait d’autres, et l’idée resta de faire de temps en temps des soirées dansantes, pour changer.
Norbert profitait de la quarantaine pour livrer et négocier les marchandises rapportées, prendre des commandes pour la prochaine traversée, acheter au meilleur prix les denrées à remporter et lutiner assidûment sa jeune déesse ...
... qui était aux anges. Le commerce fonctionnait très bien et les candidats à la traversée pour le nouveau monde étaient de plus en plus nombreux. Il se résolut donc à abandonner le transport d’esclaves qui allongeait considérablement ses voyages, entre la quarantaine et le cabotage sur les côtes africaines. Il calcula qu’il pourrait faire cinq à six allers et retours par an, au lieu de trois ou quatre, et serait finalement gagnant, tout en s’épargnant l’arrache-cœur de devoir emballer des corps dans de vieux restes de voiles avant de les passer par-dessus bord. De surcroît, il verrait aussi sa dulcinée plus souvent, moins longtemps mais plus régulièrement. L’idée fit son chemin. Il traîna sur le petit port d’Aurora, près de Beaumont, discuta çà et là, et comprit vite qu’il serait le premier à instaurer une ligne transatlantique régulière entre Bordeaux et Aurora, et tout le bénéfice qu’il pourrait tirer de cette primeur. En laissant aux autres la côte Est, il ouvrait un accès direct au cœur de l’Amérique, renforçant la présence française au Texas face aux espagnols, puisqu’on était juste à la frontière entre Louisiane et Texas au bord du fleuve Sabine. C’est sûr, il fallait ouvrir, sinon un comptoir, au moins un bureau, tant à Bordeaux qu’à Aurora. Les gens pourraient ainsi retenir leurs billets de traversée, le responsable du bureau pourrait négocier les contenus des cargaisons et, avec des dates régulières, il pourrait même transporter courrier et colis.
Son bateau était ...