Célébrons le mystère
Datte: 07/09/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
Masturbation
BDSM / Fétichisme
Auteur: scribouillard, Source: xHamster
... issus. Notre vie n’est qu’une étincelle, un ilot dans l’océan cosmique où nous nous baignons sans en avoir conscience.
Il est possible d’atteindre cet état par la méditation solitaire en appartement, mais cela nécessite une longue pratique et beaucoup de motivation. La forêt agit comme un catalyseur. Il lui suffisait de sa laisser pénétrer par l’étrangeté de sa propre lumière intérieure, une force qu’elle avait toujours ignorée, comme la plupart des gens vivant dans la civilisation technologique.
Elle n’avait pris aucune substance illicite. Pas d’alcool, non plus. Tout ceci est inutile, et probablement néfaste. Durant les deux jours qui avaient précédé, elle s’était même astreinte à un jeûne, ne consommant que de l’eau parfois mêlée de tisanes et de thés, sans plus. Le système digestif à l’arrêt, toute son énergie était disponible pour sa révélation intérieure.
Nous n’avions pas choisi cette nuit au hasard. Ma chère Laurence se trouvait au début de ses règles, lesquelles étaient habituellement douloureuses, douleur qu’elle traitait jusque-là par différentes molécules en réalité plus toxiques à long terme qu’efficaces. Mais pas ce jour-là. Rien ne devait polluer ce moment-là. D’ailleurs, une fois atteint le point de bien-être intérieur, le regard plongé dans les étoiles, elle ne souffrait plus. Quelques gouttes de menstrues s’écoulaient le long de ses cuisses blanches. Elle souriait, détendue.
Je lui massais toujours les pieds, appliqué, les mains huilées de ...
... parfums précieux d’argan. Un par un, chacun de ses muscles se décontractait du stress de sa vie urbaine, frénétique et compliquée : la première marche de l’escalier menant vers la plénitude de son être.
La seconde marche consistait à se défaire de tout embarras organique. Relâcher fluides et gaz, même devant témoins, sans embarras, sans regret. Assumer son a****lité, le lien avec la terre humide. Uriner sur l’autel le thé qu’elle avait bu avant de venir ne lui a pas posé de problème. Pour le reste, elle s’était administré un lavement dans l’après-midi, afin d’être tranquille. Pleurer, aussi, sans pudeur ni avoir à s’expliquer, pour son enfance perdue, pour la nostalgie, pour ses angoisses de ce jour et celles de toujours, ses cauchemars récurrents, pour la beauté du paysage nocturne, pour la promesse de la volupté à venir. Laisser son corps se vider, se libérer, s’expurger de toute sujétion biologique. À la fin, elle gémissait d’aise. Il restait à passer à l’étape suivante.
À ce stade, malgré le fait que nous l’observions, le froid aidant, elle aurait pu sombrer dans un sommeil paisible. Seule, elle aurait même pu mourir d’hypothermie, paisiblement. Je l’ai donc encouragée à se caresser avec ses doigts, elle qui, avant de me rencontrer, ne pratiquait guère la masturbation en solitaire.
Depuis toujours, elle avait éprouvé des difficultés pour atteindre le plaisir. J’avais moi-même fait l’expérience de cette frustration au cours de nos relations intimes. Même au plus fort de ...