Célébrons le mystère
Datte: 07/09/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
Masturbation
BDSM / Fétichisme
Auteur: scribouillard, Source: xHamster
Résumé
: une célébration érotique entre amis, la nuit, en forêt.
C’était il y a une dizaine d’années. Nous étions trois couples amis sur la fin de la trentaine : Nath et Christian, Karine et Bernard, Laurence et moi-même. Les enfants des uns et des autres dormaient chez leurs grands-parents ou surveillés peur leurs baby-sitters, et nous six, à la nuit tombée, avions pris la direction de la forêt où une fine couche de neige recouvrait le sous-bois hivernal. La pleine lune accompagnée d’étoiles nous éclairait alors que nous cheminions sur un étroit sentier. Nous devions nous relayer pour porter notre encombrante caisse de matériel.
Arrivés dans la clairière qui était notre destination prévue, nous avons remonté l’objet que nous transportions : un grand autel de bois et de polystyrène expansé, soigneusement peint et décoré par mes soins, installé juste dans l’axe de l’étoile Polaire. Tout cela nous semblait une scène irréelle, comme un rêve, et pourtant, nous l’avons fait, isolés que nous étions au milieu de la vaste forêt de chênes et de hêtres dévêtus de leurs feuillages.
Dévêtue justement, il a fallu que ma chère Laurence le soit, malgré le froid, car la nudité complète est nécessaire à la célébration de la Femme dans son écrin forestier. Mais si elle frissonnait, ce n’était pas parce qu’il gelait, mais à cause de l’émotion de vivre ce moment particulier. Elle, si pudique habituellement, se trouvait au centre des regards, et après avoir pris son temps pour ...
... quitter un à un tous ses vêtements, elle s’est allongée au centre de l’autel, sur le dos, bien droite, et encore a-t-il fallu, parce que je le lui avais ordonné, qu’elle écartât les cuisses le plus largement possible, son intimité offerte à la nuit comme une sacrifiée aztèque. Son beau buisson brun, sauvage et non taillé, entourait son épiderme d’albâtre que la lueur lunaire magnifiait superbement. Mes amis Christian et Bernard étaient déjà en érection ; Nathy et Karine mouillaient leur culotte. Ce n’était pourtant que le commencement de notre messe charnelle. La lumière lunaire semblait surnaturelle.
Il le fallait absolument : Laurence s’est complètement détende, afin de percevoir l’incroyable mystère dans lequel elle et nous étions baignés. Cela n’est pas facile pour une Occidentale, baignée depuis l’enfance dans le bain matérialiste et cartésien qui exige des évidences et des objets palpables, qui veut la pleine lumière afin de tout comprendre avec son intellect. D’ailleurs, il m’a été difficile de la convaincre de participer à cette cérémonie. Ici, nous étions venus pour célébrer le mystère qui se perçoit grâce à l’intuition, mais ne se comprend pas avec le cerveau. En conséquence, il lui fallait lâcher prise et s’abandonner au mystère.
Avec douceur, je lui ai massé les pieds. Elle ne sentait déjà plus le froid. Les chênes environnants, par leurs ombres étranges, commençaient à lui communiquer leur profondeur d’êtres vivants surgis des siècles anciens d’où ils étaient ...