1. La bague de fiançailles


    Datte: 25/04/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    ... fusil près de lui.
    
    Charles observe la bouche de la jeune fille enserrer sa queue, ainsi que sa fine main qui en tient la base.
    
    Il glisse sa main dans la culotte d’Antoinette. Du bout des doigts il caresse la toison.
    
    La jeune fille gémit doucement sous l’effet de la caresse. Charles sent l’humidité autour de sexe d’Antoinette. Il fait glisser la culotte sur ses genoux, puis se penche sur elle et dépose ses lèvres sur le pubis humide. Un profond soupir émane d’Antoinette qui reprend ses succions.
    
    Plus tard dans la soirée, Antoinette et Charles repus sont allongé l’un contre l’autre sur le lit. Charles aurait bien aimé aller plus loin, mais Antoinette l’a gentiment repoussé. « Je souhaite préserver ma virginité jusqu’au mariage », lui a-t-elle dit
    
    Charles a allumé une cigarette. Il en tire des bouffées et relâche la fumée vers le plafond. Il tend sa cigarette à Antoinette qui la porte à sa bouche :
    
    - Qu’avez-vous fait hier soir ?
    
    - Je suis allée à cette réception chez Madame de Franqueville.
    
    - Qui y avez-vous vu ?
    
    - Personne en particulier.
    
    - Quelqu’un que je connais, peut-être ?
    
    - Je ne sais pas Charles, peut être Louis de Gastelle, cet officier de Cavalerie.
    
    - Non, je ne crois pas le connaître. Il vous a fait la cour ?
    
    - Il a bien essayé, mais il n’y a que vous Charles.
    
    - Quand nous marierons nous Antoinette ?
    
    - Nous avons bien le temps !
    
    - Pourquoi attendre ?
    
    - Pourquoi nous précipiter ? Profitons de notre jeunesse, ...
    ... profitons de notre amour
    
    - Nous pourrons en profiter après de la même façon.
    
    - Vous êtes bien empressé, ma virginité vous fait tant envie que cela que vous vouliez tant me la prendre !
    
    - Mais non, qu’allez-vous penser Antoinette !
    
    - Nous nous marierons l’année prochaine, pas avant l’été.
    
    º°¨¨°º
    
    Paris, avril 1924
    
    Cher Charles,
    
    Je vous ai parlé de ce jeune officier de cavalerie rencontré il y a quelques mois à cette réception. Chez Madame de Franqueville.
    
    Je dois vous avouer quelque chose que je ne peux garder secret. J’en suis désolé, mais ce soir-là j’ai cédé à ses avances. Depuis, nous nous sommes vus plusieurs fois.
    
    Ce qui n’était qu’une folie au départ et n’aurait pas dû avoir de suite, a évolué depuis. Je l’aime. Je pars avec lui dans les Mascareignes, un territoire appelé Madagascar, où il est affecté le mois prochain.
    
    Il n'est jamais ni facile, ni anodin de renoncer à poursuivre une relation amoureuse.
    
    Mais j'aimerais que nous gardions l'un pour l'autre un souvenir bienveillant. Nous avons vécu ensemble des moments forts, grands et beaux. Même si vous ressentez à mon égard de la colère, j'espère que bientôt vous retiendrez surtout les aspects positifs de notre histoire.
    
    Je pense sincèrement que se séparer n’enlève en rien l’amour qu’on a partagé. Ces moments avec vous, je les ai aimés,
    
    Alors à l’image de notre histoire d’amour qui a tant compté pour moi, je vous dois, je me dois, je nous dois des adieux irréprochables, à la hauteur de ...
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