Bal masqué
Datte: 24/04/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Jpj, Source: Hds
Ils étaient sexfriends. Pas vraiment réguliers, plutôt occasionnels.
Ils se retrouvaient en conjonction des absences dans leurs vies amoureuses respectives. Un mari revenu, une petite amie en visite de famille rurale, un copain parti en stage à l’autre bout du pays, un amant en retour d’affection de son épouse légitime, tout leur était opportunité à retrouvaille.
Un mail, un SMS, un petit appel sur la messagerie et ils se retrouvaient au creux du lit de l’un ou de l’autre pour quelques jours, un WE une semaine parfois en affection profonde d’histoire de cul toute simple sans complication.
Elle, c’était une grande fille un peu plate, sportive, cheveux courts, bourrin. Elle baisait avec ardeur, prenant son pied en orgasmes bruyants successifs avec peu de latence pour permettre au partenaire de se refaire. Aussi, ceux qui la connaissaient, bibliquement s’entend, en gardaient toujours sous le pied pour la satisfaire jusqu’au bout. En deux mots, fallait veiller à ne pas tout donner au premier round et à garder le restant le plus longtemps possible. Se retenir...
Lui, était petit blond pas très costaud, plutôt intello. Mais solidement monté, à son goût à elle en tous cas. Il connaissait le mode d’emploi et maîtrisait parfaitement le rythme. Après une première décharge naturelle il s’abstenait, la laissant s’épanouir à chaque envolée de lutinage, afin de toujours garder rigidité de bon aloi et endurance.
Ce n’est qu’en fin de parcours qu’il se laissait aller à ...
... satisfaction, noyant alors sa partenaire du foutre très fluide accumulé par tant d’exercice.
Ils étaient tous deux contents de leur statut de sexfriends. Elle disait néanmoins, ce garçon manque de fantaisie. Jamais une levrette, jamais une enculade. Mon sexfriend, il ne veut pas que je le suce, il ne me broute même pas. Avec lui, c’est missionnaire point à la ligne. Tout juste ai-je le droit de poser mes chevilles sur ses épaules quand le bonheur me monte au ventre.
*
Voilà que le gars sonne à la porte de la fille. Il était attendu, ils devaient se rendre à un dîner en ville. En l’absence de leurs partenaires habituels, ils avaient choisi de s’y rendre ensemble.
Elle lui dit, mais sais-tu que ce dîner est costumé. Tu te dois d’être déguisé. As-tu oublié ?
Que puis-je te proposer pour t’aider ? Je n’ai rien, en fille que je suis, de déguisement de garçon.
Et pour marquer le plaisir de sa présence elle l’embrassa de deux grands bras chaleureux.
Il la regardait et pensait, en quoi va-t-elle, elle, se déguiser ?
Elle a dit, moi je vais me déguiser en garçon. Facile, non ? Juste mon pantalon, mes chaussures, chemisier sans sous tif et veste sombre, cravate club à rayures, mes cheveux en arrière gominés.
Pas de fond de teint, pas de mascara, pas de rouge à lèvres, mes yeux tout simples, pas de biche.
Deux chaussettes en boule dans ma culotte pour faire un peu prééminence de braguette, genre le paquet. Au cas où, par hasard, une fille y mettrait, ...