Charlotte et... - Histoires de Sexe

Charlotte et...

... passeras ton épreuve comme prévu. C’est moi qui réglerai l’auto-école. Et si tu réussis ton permis, je vais plus loin, je te paye une voiture.
— Mais tu es fou, Maître, pourquoi veux-tu faire ça ?
— Parce que tu es mon élève chérie. Je t’ai appris à lire, je t’ai appris à faire l’amour, je veux aussi apprendre à entrer dans la vie.
— Mais d’où tires-tu l’argent ? Tu n’as jamais paru riche.
— Ne te fie pas aux apparences. Pourquoi crois-tu que j’ai quitté l’enseignement ? J’ai touché un très très gros héritage et je n’ai plus de soucis à me faire pour le restant de mes jours, et même pour plusieurs vies. Je travaille encore, certes, mais c’est pour occuper mon temps et c’est un boulot qui me plaît vraiment, je bosse à mon rythme, comme je veux, quand je veux.
— Maître, je ne mérite pas tout ça.
— Si, car j’éprouve un « fort » faible pour toi.
— Vrai ? Tu es mon Maître chéri, dit-elle en se précipitant pour l’embrasser.
— Stop, pas maintenant. On va d’abord déballer tes affaires et t’installer. J’ai une chambre pour toi à côté de la mienne.
— J’aurais une chambre pour moi toute seule ?
— Oui, et j’y tiens. Que tu aies un chez-toi, rien qu’à toi. Ensuite on reviendra à la cuisine pour dresser la liste de tout ce dont tu as encore besoin, car je suppose qu’il te manque pas mal de choses. On passera aussi la banque, on va ouvrir un compte à ton nom et j’y ferai un dépôt.
— Maître, tu es trop bon, dit-elle, les yeux brillants de larmes.
— Et toi, tu es trop bonne. Il ...

... est d’ailleurs temps que je te fasse un aveu : c’est ton cul que j’ai préféré et c’est toi que j’ai préféré baiser, de loin ! Ta chatte est faite pour moi !

Elle se jeta à son cou.

Le soir, Louis fit une découverte qui le ravit. Madeleine fit la popote comme elle y était astreinte chez ses parents (une bonne épouse doit savoir cuisiner !) : un délice ! Une fée au lit, une fée au logis.

Ils montèrent se coucher. Avant que chacun ne regagne sa chambre, Madeleine fit la bise à Louis et le retint contre elle :

— Maître, tu m’as appris à lire, tu m’as appris à baiser, mais il te resterait encore une chose à m’apprendre, c’est passer la nuit avec un homme. Tu veux bien ?

Il n’y eut pas de rodéo sauvage, mais un immense moment de tendresse.

**********

Plusieurs années passèrent. Madeleine habitait toujours chez Louis. Ses parents n’étaient plus leurs voisins, le père, de rage, avait vendu leur propriété peu de temps après l’installation de leur fille chez celui qui l’avait « pervertie ».

À vingt-trois ans, Madeleine fut reçue deuxième au concours de l’agrégation de mathématiques. Ce bon classement lui permit de trouver un lycée pas trop loin de chez eux. Quinze heures de cours par semaine, le reste du temps elle le consacrait au foyer de son Maître vénéré et à quelques hobbies. Elle ne se voyait pas avec un autre homme. Et Louis se l’avouait secrètement : il ne se verrait plus avec une autre femme.

Madeleine lui déclara un jour en riant qu’elle n’avait plus ...