Une autre vie commence. (6)
Datte: 20/04/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Faunus, Source: Xstory
De se retrouver assis dans la petite voiture l’amusait, cela lui rappela sa période estudiantine. Cela faisait longtemps que ses fesses n’avaient pas été en contact avec des sièges aussi peu ergonomiques. Il souriait en bouclant sa ceinture, pendant que Josiane mettait le véhicule en mouvement. Elle resta silencieuse jusqu’à ce qu’un feu rouge l’oblige à s’arrêter.
- Je sais ce que tu penses, les sièges de la Twingo ne valent pas ceux de ta Jaguar. Je sais mon bon seigneur, je ne tiens pas le haut du pavé. Pourtant ma petite bagnole toute neuve est idéale pour circuler en ville. Je trouve toujours un endroit pour stationner. Hé oui, même si je vais dans le quartier Saint-Jean.
Qu’elle ait deviné ce qu’il pensait le fit rire. Parce qu’il la sentait un peu agacée, il posa sa main sur le genou de la jeune femme. Il la sentit frémir à son contact.
- Ma douce, ne te méprends pas, je ne dénigre pas ta petite voiture Renault. Elle sent encore le neuf et je peux voir que tu en prends soin, c’est tout ce qui compte à mes yeux.
Un autobus venait de s’arrêter sur leur gauche. D’un geste rapide elle écarta cette main qui commençait à lui caresser la partie dénudée.
- Arrête ! On peut nous voir !
- Mais non ! Ne t’en fais pas, les passagers sont trop haut, ils ne voient que le toit du véhicule.
En passant au vert, le feu venait de mettre fin à la discussion. Il la regarda en souriant pour voir si le ton employé correspondait aux paroles prononcées. Ce qu’il vit ...
... l’incita à replacer sa main sur la cuisse juste après le genou. Josiane qui faisait celle qui se concentrait sur la conduite ne réagit pas à ce nouveau contact. Charles se disait que cette jeune femme lui plaisait de plus en plus, en dehors de la localité, il ne savait pas du tout où ils allaient. Il émit un grognement de satisfaction, il aimait la voir conduire d’une manière souple et prudente.
- Pourquoi as-tu grogné ? Ton siège est-il un peu trop raide ?
En guise de réponse, il fit glisser sa main entre les cuisses de la jeune femme. Sa position de conduite lui interdisant de resserrer les jambes, elle ne put s’y opposer. La densité de la circulation lui imposait de garder les mains sur le volant. Josiane essaya de serrer ses genoux, mais son pied pressa un peu plus la pédale d’accélérateur. Le véhicule fit un bond en avant.
- Tu es complètement fou, nous aurions pu causer un accident.
- C’est toi qui me rends fou, tu es belle et très attirante. En plus j’adore la douceur et le grain de ta peau.
- Idiot ! Ce n’est pas la peine de me baratiner, je t’aime.
- Maintenant, tu trouves que je suis un idiot. Je t’aime aussi. Mais je ne retirerai pas ma main, elle est bien au chaud entre tes cuisses. J’ai même envie de pousser un peu plus loin, jusqu’à toucher ton joli coquillage.
Sous ses doigts, il la sentit frémir. Il sourit à l’idée que ce n’était pas de crainte, mais plutôt l’attente d’une caresse annoncée. Cela le fit rire une fois encore. Une idée lui était ...